Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié en conférence de presse suite à la victoire remportée contre Castres, samedi soir au Stade Mayol, en barrage du Top 14.

Ce-dernier a savouré cette victoire.

Il note un progrès de son groupe qui se qualifie, cette fois-ci, pour les demi-finales du championnat.

Il rappelle cependant que le RCT n’a gagné aucun titre ce samedi. Extrait:

«C’est une étape importante pour nous de gagner ce soir en sachant qu’on a perdu en quart de finale de Champions Cup cette saison et en barrage la saison dernière. C’était important de montrer nos progrès, aujourd’hui c’est fait. On va profiter un peu ce soir mais on n’a rien à célébrer, ça nous apporte juste un peu plus de confiance pour la semaine prochaine. Je savais que notre travail de l’ombre allait payer en fin de match si on faisait les choses comme il fallait.»

Dans la foulée, il revient sur le match en lui-même.

Il explique à quel point Castres est une équipe accrocheuse. Extrait:

«On a manqué un peu d’intelligence par moments mais on ne s’est pas affolés. On a marqué cette équipe physiquement pour réussir à les faire craquer à un moment donné mais c’était nécessaire car Castres est une équipe qui te ronge, une bête qu’il faut achever, une équipe très dure à jouer. Je veux voir les leaders passer devant, prendre leurs responsabilités dans les moments difficiles. Je suis content de ce qu’ils ont fait ce soir mais je pense qu’ils sont capables de faire encore mieux.»

Pour conclure, Pierre Mignoni indique espérer que de nombreux supporters du RCT feront le déplacement à Lyon pour la demi-finale contre l’Union Bordeaux-Bègles. Extrait:

«Pour remporter le Top 14 il faudra faire encore plus. Cela faisait huit ans que Toulon ne s’était pas qualifié en demi-finales, ce public mérite de retrouver cet élan et on espère qu’il y aura beaucoup de monde à Lyon. Ce public a souffert depuis quelques années, il faut qu’on embarque tout le monde et il faut y croire. Les joueurs ont envie d’écrire leur propre histoire, d’écrire 2025.»