L’Union Bordeaux-Bègles a validé samedi soir son billet pour la grande finale du Top 14 en s’imposant avec autorité face à Toulon (39-24). Une performance maîtrisée qui permet aux hommes de Yannick Bru de rêver encore plus fort : un doublé historique championnat–Coupe d’Europe est désormais à portée de main.

Une victoire construite dans la souffrance

Auteur d’un match plein d’intensité, l’UBB a su faire plier le RCT au terme d’un combat physique intense. À l’issue de la rencontre, Matthieu Jalibert a livré ses impressions via La Dépêche.

« C’était un match d’effort avec beaucoup d’intensité », confie-t-il. S’il reconnaît que « le match était serré en première mi-temps », le demi d’ouverture bordelais estime avoir senti que son équipe « commençait à prendre l’avantage physiquement » avant même le retour aux vestiaires.

Malgré un essai de Leicester Fainga’anuku qui permettait à Toulon de rester dans le match, Bordeaux semblait déjà prendre la main. Jalibert n’a pas manqué de saluer la combativité adverse : « L’efficacité de l’opposition des Toulonnais » a été réelle, dans un match « dur avec la chaleur ».

Une équipe sûre de ses forces

Face à une défense rugueuse, l’UBB a su adapter son jeu. « On a mis de la vitesse dans notre jeu pour trouver des solutions », explique Jalibert, précisant que le bras de fer s’est joué « dans les zones de ruck ». Une bataille rugueuse, dont Bordeaux est sorti vainqueur, avec une certaine satisfaction : « C’est un bon match, on est contents de s’en être sortis ».

Le souvenir de 2023, et la prudence face à Toulouse

Le regard est désormais tourné vers la finale tant attendue face au Stade Toulousain, le 28 juin au Stade de France. Mais pas question de fanfaronner malgré trois victoires en autant de confrontations cette saison contre l’ogre rouge et noir.

Jalibert calme le jeu :

« Trois victoires, ça ne veut pas dire grand-chose. Je pense que ce qui est important, c’est les victoires en phases finales. La demie de coupe d’Europe peut compter, mais les deux matchs de championnat, on ne les compte pas vraiment ».

L’UBB se sait face à un adversaire qui excelle dans les moments clés. « On sait que Toulouse en condition de phases finales, en finale d’autant plus, c’est très compliqué à jouer », rappelle l’international, bien conscient du défi.