Questionné sur ses échecs à la tête de la Fédération, Florian Grill répond à sa manière
Questionné sur ses échecs à la tête de la Fédération, Florian Grill répond à sa manière
Le mardi 24 juin 2025 à 11:37 par David Demri
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Alors que le XV de France s’apprête à s’envoler pour la Nouvelle-Zélande, Florian Grill, président de la Fédération française de rugby, revient sur ses deux premières années de mandat.
Dans un entretien accordé à La Dépêche du Midi, il dresse un bilan dense et engagé, entre redressement financier, performances sportives et ambitions citoyennes.
Un mandat sous haute intensité
Arrivé en juillet 2023 à la tête d’une FFR en grande difficulté, Grill ne cache pas l’ampleur du défi. « Ça a été deux années incroyablement intenses. Je suis arrivé avec l’idée que le rugby est un enjeu sportif, mais aussi éducatif et citoyen. » Très vite, il a découvert l’autre facette du poste : politique, médiatique, juridique. Mais surtout, il observe une dynamique forte : « Le rugby est en train de devenir le deuxième sport en France dans les médias. Il est même en train de tangenter la première place. »
Sur le plan économique, la Fédération affichait un déficit d’exploitation de près de 20 millions d’euros à son arrivée. « Je vois la lumière au bout du couloir », assure-t-il. Le redressement initialement prévu sur trois ans pourrait être atteint en deux. Et, surprise, « sans impôt supplémentaire pour les clubs, ni hausse du prix des licences. »
Des Bleus au sommet et une marque qui rayonne
Côté terrain, les résultats parlent. Le président salue un bilan sportif remarquable avec les victoires du XV de France, des U20 et des équipes de rugby à 7. « On a très bien performé : le doublé XV de France-U20 au VI Nations, et les filles à un point de faire le Grand Chelem. » L’engouement ne faiblit pas. La Coupe du monde féminine s’annonce comme un moment fort et l’augmentation du nombre de licenciés post-Mondial est vue comme un signal très encourageant.
Plus encore, Florian Grill insiste sur l’impact profond du rugby : « J’ai tendance à dire que s’il y avait plus de rugby dans la société, elle se porterait mieux. Et comme au rugby, on ne transforme pas que les essais, on transforme les personnes. »
Faire face aux problèmes, pas les contourner
Conscient des zones d’ombre, le dirigeant n’élude rien. Violence, alcool, drogues : il évoque des problématiques sensibles. Mais pour lui, la réponse est claire : affronter les sujets, pas les esquiver. « La grandeur du rugby, c’est de prendre les sujets en face et de les aborder de front. » Il cite notamment la mise en place d’un plan de performance renforcé, déjà porteur de résultats.
Questionné sur ce qu’il considère avoir raté dans son début de mandat, il répond à sa manière, mettant en avant uniquement ce qu’il pense avoir réussi. Extrait:
« Je suis content d’avoir transformé le rugby. Avant, on avait tendance à mettre la poussière sous le tapis et ne pas regarder les problèmes de face. Je suis très fier du plan de performance renforcé parce qu’il donne des résultats. Des problèmes, on en a : alcool, drogue, violence, etc. Mais on a créé des outils pour les traiter. La grandeur du rugby, c’est de prendre les sujets en face et de les aborder de front et pas de contourner l’obstacle.
On a récupéré une Fédération qui était en grande déshérence financière, organisationnelle et morale. Ce dont je suis très fier, c’est qu’on est en train de redresser les comptes de la Fédé sans aucun impôt supplémentaire sur les clubs. On n’a pas touché au prix des licences. On fait des efforts partout. Je suis plutôt content de ça et content d’affronter les difficultés sans me cacher derrière mon petit doigt et en assumant ce que je dois assumer. »
En somme, Florian Grill revendique une méthode : lucidité, transparence et engagement. « Je suis plutôt content d’affronter les difficultés sans me cacher derrière mon petit doigt et en assumant ce que je dois assumer. »
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Je suis plutôt content d’affronter les difficultés sans me cacher derrière mon petit doigt et en assumant ce que je dois assumer. »
Je pense que vous mentez Mr , il y a des sujets que vous n’assumé pas du tout ………………
Le morpion du rugby……c’est lui
Au rugby on transforme les personnes dit il…. et bien c’est raté pour lui……..!!!!!
20 millions de déficit, 50 millions dans la vue pour la CDM.
ça, c’est le bilan de Laporte.
Et vous dites que c’est Grill le morpion???
Marrant il y a moins d’un an , c’est la débandade financière et hop un an après, c’est équilibre….d’ailleurs il y a moins d’un an, des familles pouvaient donner leur gamin pour faire une tournée et hop un an après….quelle résilience il a ce président….je vois d’ailleurs à quel point il s’occupe si bien de cette famille endeuillée…..chapeau l’artiste
Tu n’en sais rien briquette, tu repères juste les déclarations de Grill. Remarque ça fait un peu de contrepoids ici, ce qui n’est pas trop mal mais bizarrement je pense que la situation est plus complexe que ce que raconte Grill. À l’époque Laporte aussi était très fier de son œuvre. Et quelqu’un qui annonce sans trembler qui a transformé le rugby, ça me fait rire.
Et les autres affaires c’est Laporte aussi ?
Les bleus performants; à quel moment c’est grâce aux deux années de son mandat?
Il n’est simplement pas bon!
Mr Grill doit assumer le décès du jeune Narjissi car c’est lui qui mais en place ses collaborateurs. En plus la tournée en Argentine qui laisse perplexes. Et le déficits qui s’estompe en deux ans bravo.
Virez moi tous ces trous -duc !
Des qu’il y a du pognon c’est à vomir .
L’être humain est vile ..
GO RCT.