Face à l’UBB, Toulon a énormément souffert dans les rucks
Face à l’UBB, Toulon a énormément souffert dans les rucks
Le mardi 24 juin 2025 à 22:32 par David Demri
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L’Union Bordeaux-Bègles n’a laissé aucune chance à Toulon. Dans une demi-finale marquée par la chaleur et l’intensité, les hommes de Yannick Bru ont imposé une maîtrise totale dans le combat au sol, un secteur pourtant réputé pour être l’un des points forts du RCT.
Un bras de fer annoncé, un rapport de force déséquilibré
Beaucoup voyaient Toulon tenir tête à Bordeaux dans l’engagement physique, après avoir dominé Castres en barrage. Leur conquête, en touche comme en mêlée, semblait une arme redoutable. Mais c’est finalement dans les zones d’affrontement les plus âpres, autour des rucks et contre-rucks, que les Girondins ont bâti leur suprématie.
À Lyon, sous un soleil accablant, le RCT a été dépassé. En témoigne cette action emblématique : à dix minutes du terme, Arthur Retière, tout juste entré en jeu, surgit pour arracher un ballon au sol à un Jiuta Wainiqolo abandonné de tout soutien dans ses 22 mètres. Trois Bordelais étaient déjà sur lui. Le symbole d’un collectif en mission, en avance sur chaque action.
Des soldats du sol en ordre de bataille
Guido Petti, Marko Gazzotti, Pierre Bochaton, Peter Samu ou encore Nicolas Depoortere : tous ont brillé dans les zones de contact. Avec une agressivité chirurgicale, l’UBB a systématiquement mis la pression sur les porteurs de balle varois, provoquant pertes de balle, reculs et turnovers.
L’entraîneur toulonnais ne masquait pas sa déception au coup de sifflet final. « On a été amorphes dans la continuité de jeu. On a été dominés dans les rucks, mais aussi sur des pertes de balle sur les extérieurs ou au milieu. On a été en dessous de ce qu’on espérait. »
Une stratégie simple, mais parfaitement exécutée
Lucide, Bordeaux n’a pas cherché à faire dans la dentelle. Portée par sa charnière Lucu–Jalibert, l’équipe a multiplié les jeux au pied tactiques pour acculer les Varois, étouffés dans leurs relances. Une pression permanente qui a fini par faire exploser les digues adverses.
« Il fallait une bonne dose de combat pour mettre en place notre vitesse », expliquait Yannick Bru au micro de Canal+. « Nos avants ont su se remettre dedans physiquement et mentalement. Ils ont fait une très bonne partie. »
Vers un dernier défi face à Toulouse
Il faudra maintenant rééditer cette performance en finale. Toulouse se dresse en dernier obstacle. Un adversaire redouté, notamment pour sa propre science du jeu au sol. Mais à en juger par le niveau d’intensité déployé face à Toulon, l’UBB semble prête à livrer une dernière bataille au sommet.
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Perdre oui mais pas se faire humilier devant. SVP oublions ce match, trop représentatif de nos maux.
Mdr cette analyse était prévisible depuis des mois j’en parlais avant les quarts et même pour le recrutement prochain mais je pense que pierre c’est tout cela ,et su il n avait pas les joueurs pour idem pour notre manque de puissance en 2 ligne malgre les éloges que font certains médias sur le pack du RCT une pure illusion quand il s’ agit des grosses écuries le RCT n est pas au niveau