Thibault Flament dévoile son secret pour éviter au maximum les commotions cérébrales !

Thibault Flament dévoile son secret pour éviter au maximum les commotions cérébrales !

Le jeudi 26 juin 2025 à 20:34 par David Demri

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Le deuxième ligne du Stade-Toulousain, Thibault Flament s’apprête à défier l’Union Bordeaux-Bègles, samedi soir, en finale du Top 14.

Le joueur de 28 ans s’est longuement confié via Sud-Ouest.

Il confirme que la préparation mentale à l’approche de cette finale est quelque chose de très important pour lui.

Cependant, il a récemment décidé de modifier sa préparation lors des matches de la phase finale. Extrait:

C’est toujours important pour moi, mais j’essaie de faire preuve de légèreté. De ne pas trop penser à trop penser, on va dire. Je m’efforce de rester dans le présent, de ne pas trop me compliquer les choses. C’est effectivement probablement dû au fait que je suis à un stade de ma carrière où je suis plus en maîtrise. En maîtrise de mon environnement, de mes émotions, du contexte. C’est plus facile de prendre du recul.

J’ai réduit tout ça depuis bien un an. Avant, j’écrivais avant les matchs. Ça fait longtemps que je ne l’ai pas fait. Au bout d’un moment, ça devenait barbant de m’asseoir, de sortir le stylo, d’ouvrir le cahier et d’écrire des trucs. Je me suis rendu compte que je le faisais parfois un peu rapidement, en bâclant. Du coup, je me suis demandé si j’en avais vraiment besoin. Faut que ça vienne naturellement. C’est une démarche pour m’apaiser ou me délester de certaines choses. Maîtrisant plus tout, comme je le disais, j’arrive à m’en détacher.

Il est désormais accompagné d’un psychologue pour l’aider à mieux se développer sur le plan mental. Extrait:

J’ai ouvert la porte à cela lorsque j’ai fait quelques commotions à répétition. J’avais exploré les solutions pour les éviter : du travail au niveau des cervicales, le fait de porter un casque… Le club m’avait également proposé de voir une psy pour voir s’il n’y avait pas quelque chose à faire de ce côté-là. Je n’en ai plus refait, mais j’ai poursuivi ce suivi. On parle de tout. Que ce soit du sportif ou du perso. Qu’il s’agisse de la notoriété du sportif de haut niveau ou la relation avec le public.

Il explique que ce psychologue l’aide également à éviter les commotions. Extrait:

Concrètement, on avait analysé mes trois dernières commotions avec les images, le contexte et mon état émotionnel sur le moment. Sur les trois en question, il y en avait deux où je ne me protégeais plus dans l’action. Je me lançais dans le plaquage, j’envoyais tout le corps, je n’étais plus en maîtrise de mon geste. La dernière que j’ai faite, c’était le 23 avril 2023 lors de la demi-finale de Champions Cup face au Leinster. Le match nous filait entre les doigts, il restait 10 minutes, je m’étais dit : quitte à être là, autant essayer de « marquer » un mec pour me « venger ». Je me suis totalement jeté dans le plaquage, j’ai tapé dans la hanche et je me suis assommé tout seul.

On a mis en perspective le rapport entre le risque pris et ce que ça apporte à l’action, au match, à la saison, à la carrière. En définitive, le rapport n’était pas bon : ça ne valait pas le coup de s’exposer de cette manière.

Il indique s’être senti très bien cette saison. Extrait:

Cette saison, je me suis peu blessé, j’ai pu beaucoup jouer en club. C’était important à mes yeux, c’est ce qui avait péché ces dernières saisons. Je me sens bien en fait. Que ce soit au club ou avec les mecs. Pourvu que ça dure…

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