Quand Yannick Bru essaye d’endormir tout le monde concernant le retour « surprise » de Louis Bielle-Biarrey

Quand Yannick Bru essaye d’endormir tout le monde concernant le retour « surprise » de Louis Bielle-Biarrey

Le samedi 28 juin 2025 à 0:52 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Le manager de l’UBB, Yannick Bru s’est confié via Midi Olympique à l’approche de la finale de Top 14 à venir contre Toulouse, ce samedi soir au Stade de France.

Il explique d’entrée que son équipe sera encore meilleure la saison prochaine. Extrait:

On en a parlé tout au long de la saison. De la constitution de l’effectif à la façon dont on a abordé le Top 14 dans la rotation en passant par les petits détails de la préparation des matchs. Voilà, ce sont des petites choses qui font qu’il fallait vivre aussi cette année une, puisqu’on est en année deux, pour apporter des corrections. Je ne sais pas si on reviendra en finale l’année prochaine, mais on sera encore meilleurs, à commencer par l’escorte qu’on prendra pour le mini-van qui va à la conférence de presse, par exemple.

Il parle ensuite de la préparation de cette finale. Extrait:

On doit savoir sur quoi est bâtie la confiance de notre groupe. On sait qu’autour d’une finale, il y a beaucoup d’animation, beaucoup d’émotions aussi. Il y a une enveloppe marketing qui est différente. Donc, ce qui est important, c’est de rester centré sur des choses concrètes, des éléments de jeu. Surtout ne pas disperser son énergie dans trop d’émotions. On est, je crois, sur la 39e semaine de préparation de match de l’année. Il y a donc beaucoup de choses que les joueurs connaissent. Aujourd’hui, on doit surtout s’assurer que les joueurs sont vraiment centrés sur des choses qui comptent, concrètes, avec des actes précis sur le terrain et qu’ils ne vont pas se disperser sur des à-côtés.

Il explique que la préparation de cette finale n’a pas été très difficile pour son groupe. Il explique pourquoi. Extrait:

Les joueurs ne sont pas imperméables à tout ce que vous écrivez et au contexte qu’on crée. Ce contexte, il crée aussi de la concentration, une certaine dose de stress qui est importante pour livrer des bonnes performances, à condition de rester centré sur l’essentiel. Donc ça n’a pas été difficile de préparer l’équipe. On a bien compris que ce match allait être présenté comme une revanche ou comme une revanche de la revanche de la revanche. Comme l’a dit Max (Lucu) avant moi, on n’a jamais parlé de ça parce que la revanche appelle à de la rigidité, de la colère, des choses qui aveuglent un petit peu. Et je crois, au contraire, qu’il est capital d’avoir les yeux grands ouverts. Le protocole va être long. Il va y avoir beaucoup d’à côté. Il n’y a rien de pire que de rentrer cette finale avec un contexte émotionnel trop négatif.

Il préfère rire quand il lit que l’UBB est l’équipe favorite de cette finale. Extrait:

On va défendre nos chances crânement puisqu’on a appris plein de choses au cours de cette saison. Après, franchement, je vous laisse répondre à la question. L’ensemble des joueurs et moi-même, nous connaissons le Stades toulousain en finale. Je crois qu’il y a un Toulouse de la saison régulière et un Toulouse qui se présente en finale. Cette équipe sort d’un 10 sur 10, 7 sur 7 en finale championnat. (Il marque un très long silence). Donc voilà, si vous voulez nous mettre favori, mettez-nous favori.

Dans la foulée, Yannick Bru tente d’endormir tout le monde concernant Louis Bielle-Biarrey. Extrait:

Quand je me suis présenté face à vous lors de l’après-match (après la demi-finale), je vous garantis qu’au fond de moi, j’avais l’image d’un Louis un petit peu ralenti, pas très heureux. Donc, pour moi, il était écarté de la finale, sincèrement. C’est vrai qu’en début de semaine, il a rencontré beaucoup de spécialistes. Il a fait 10 sur 10 sur ses tests neurologiques. L’enthousiasme a commencé à accompagner l’entourage de Louis.

Il a passé les tests HIA, puisqu’il faut bien savoir que contre Vannes, ça n’a pas été une commotion déclarée. Le médecin de match ne l’avait pas fait sortir. C’est nous qui avons estimé, après la rencontre, qu’il avait été impacté et qu’il avait peut-être subi une commotion. Donc on ne l’a pas fait s’entraîner pendant notre stage, on ne l’a pas fait participer à la demi-finale. Sauf qu’après la demi-finale, il a rencontré un énième spécialiste qui a peut-être trouvé l’origine du problème, qui n’était pas forcément lié à une commotion. Nous avons voulu nous offrir un ensemble de garanties avec des médecins, des neurologues indépendants et tous ont dit : « Louis va bien. » Ensuite, la vraie question, c’était : « Est-ce que Louis tu as envie de jouer ? » Il nous a répondu : « Il est hors de question que je reste en tribune pour la finale et que je ne sois pas avec mes copains. » 

Voilà, c’est vraiment ce cheminement qui nous a fait dire rapidement dans la semaine que Louis serait sur le terrain samedi parce qu’il y a eu un changement vraiment spectaculaire. Et je vous garantis que je n’imaginais pas au soir de la demi-finale.

Publicité

0 Commentaire