Nikoloz Narmania qui se définit avant tout comme géorgien compte pourtant une sélection avec la Russie.

Une décision prise en février 2022, quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine, qu’il a aussitôt regrettée sur le plan symbolique.

Trois ans plus tard, il raconte à Var-Matin ce drôle d’épisode qui a marqué le début de sa carrière.

Le pilier garde un regard lucide sur cet épisode. Extrait :

« Est-ce que je regrette? Non. Déjà parce que sur le plan sportif ces vingt jours en Russie m’ont redonné de la motivation, m’ont permis de me montrer et j’ai d’ailleurs fini par avoir ma chance avec Carcassonne. Mais, puisque j’imagine que c’est la question, que voulez-vous que je vous dise sur le plan géopolitique? Je suis rugbyman, pas politicien. Quand j’ai pris la décision de rejoindre la sélection, les relations entre la Géorgie et la Russie semblaient apaisées, je ne savais pas que tout allait basculer quelques jours plus tard. Et de toute façon, qu’est-ce que j’allais résoudre, moi, du haut de mes 21 ans? J’étais seulement un jeune qui avait besoin de se montrer et à qui on proposait de jouer au niveau international… »