Arrivé en fanfare à l’été 2024, Dan Lancaster n’aura passé qu’une saison au Racing 92.

Recruté par son père Stuart, alors manager des Ciel et Blanc, le trois-quarts polyvalent avait suscité dès son arrivée des soupçons de favoritisme.

Un contexte pesant qui a marqué son expérience francilienne.

Dans un entretien à Scotland News Rugby, l’international espoir n’a pas mâché ses mots :

« À Paris, il y a eu des moments incroyablement difficiles ».

Le licenciement de son père, début 2025, a accentué la pression :

« Quand il a été renvoyé, j’ai assumé une grande part de responsabilité. Ma plus grande fierté est d’avoir encore été sélectionné après », confie-t-il.

La situation s’est définitivement scellée au printemps. En mai, le club lui annonce qu’il ne sera pas conservé.

Sa version est sans détour :

« C’est une très longue histoire, mais à la fin du mois, j’ai découvert que je ne restais pas au Racing pour une raison : ils voulaient se débarrasser du nom Lancaster ».

Un épilogue amer alors même que le joueur a rendu de solides copies en fin de saison, disputant 21 matchs de Top 14.

Mais le destin s’écrit ailleurs pour le polyvalent ouvreur-centre, qui a rejoint les Glasgow Warriors cet été.

En Écosse, il découvre un nouvel environnement, loin de la pression vécue en France.

Éligible pour porter le maillot du XV du Chardon, Lancaster nourrit désormais une autre ambition : s’imposer à Glasgow pour ouvrir la porte du niveau international.