L’information est signée Sud-Ouest – 

Le Biarritz Olympique vit toujours dans l’incertitude. Alors que le milliardaire Pierre-Édouard Stérin s’est engagé à garantir 2,7 millions d’euros pour assurer le train de vie du club cette saison, la première traite de 900 000 euros, attendue le 15 septembre, n’était toujours pas arrivée dix jours plus tard.

L’Autorité de régulation du rugby (A2R), qui avait imposé cette garantie financière après les déboires du BO la saison passée — sanctionné de trois points pour problèmes budgétaires —, suit la situation de près.

« Les dirigeants nous ont écrit pour dire qu’ils auraient du retard. Ils nous ont dit que c’était dans les tuyaux, mais il n’y a rien à ce jour », a confié Dominique Debreyer, coordinateur de la commission de contrôle des championnats professionnels, à Sud Ouest.

De son côté, le président du directoire Cyril Arrosteguy se veut rassurant. Selon lui, le virement a bien été effectué « en début de semaine ». Il s’agit désormais d’une question de délais bancaires.

Si la somme est effectivement créditée rapidement, l’A2R n’envisage pas de sanction. « On est plutôt bienveillant. On n’est pas brutal dès la première fois. Ce n’est pas encore dramatique en soi, mais attention à ne pas trop tarder car là, ça pourrait faire mal », prévient toutefois Debreyer.

En attendant de savoir si Pierre-Édouard Stérin ira au bout de son projet de reprise du club basque, ces versements restent essentiels pour garantir le bon fonctionnement du BO. La deuxième échéance de 900 000 euros est fixée en décembre, avant une troisième et dernière traite au printemps (avril ou mai).

À l’heure où Biarritz lutte pour retrouver une stabilité sportive et financière, ce retard de paiement ajoute une dose supplémentaire d’incertitude à un contexte déjà fragile.