Laurent Marti : « La Champions Cup n’était pas prioritaire à mes yeux »

Laurent Marti : « La Champions Cup n’était pas prioritaire à mes yeux »

Le mercredi 22 octobre 2025 à 0:41 par David Demri

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Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via La Dépêche.

Au cours de cet entretien, le patron de l’UBB concède que la Champions Cup n’était pas la priorité absolue du club Girondin, ces dernières années.

C’est finalement le manager Yannick Bru qui a sensibilisé le club et les joueurs pour remporter cette compétition.

Il s’explique. Extrait:

« C’est une compétition qui n’était pas prioritaire à mes yeux. Mais Yannick Bru, quand il est arrivé, m’a beaucoup sensibilisé parce qu’il semblait beaucoup l’aimer. Et comme il a tout gagné, je me suis dit : « Tiens, ça doit vouloir dire quelque chose. » On en a pris plein les yeux parce que la dimension internationale de cette compétition la rend quand même très attractive.

Ceci dit, on rêve toujours de gagner le Brennus, je n’ai pas changé de discours (sourire). Mais c’est vrai que je vois la Champions Cup d’un autre œil. Et c’est vrai aussi qu’elle fait un peu plus la part belle à un rugby moins basé sur la puissance, bien que la Rochelle l’ait gagnée à deux reprises avec un rugby basé sur la puissance. Donc vous voyez, on peut débattre de tout. »

Selon lui, cette Coupe d’Europe remportée en 2025 est une première satisfaction pour l’UBB. Extrait:

« C’est une première satisfaction, une première récompense du travail de toutes ces longues années. Une récompense pour tous nos partenaires, pour tous nos supporters, tous ceux qui nous aident depuis si longtemps. C’est vrai qu’un titre, ça marque l’histoire d’un club, mais ça ne marque pas l’histoire du rugby. On sait tous que pour marquer l’histoire du rugby, il faut plusieurs titres. Et que ça marque l’histoire parce que justement, c’est dur à obtenir. »

Questionné sur l’objectif de l’UBB pour cette nouvelle saison, il ne cache pas que le Bouclier de Brennus reste l’objectif prioritaire. Extrait:

« Déjà, franchement, si vous me dites aujourd’hui qu’un des deux trophées va être gagné, peu importe lequel, je signe des deux mains, et je suis un homme très heureux tellement c’est dur de gagner un titre. Mais bien évidemment, on a envie de gagner ce qu’on n’a pas encore, donc ce serait le Brennus. »

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