Serge Blanco dément des rumeurs qui circulent au sujet de sa santé !
Serge Blanco dément des rumeurs qui circulent au sujet de sa santé !
Le mercredi 10 décembre 2025 à 12:46 par David Demri
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Serge Blanco a récemment officialisé sa candidature aux élections municipales de la ville de Biarritz.
L’ancien international Français vise donc la mairie de Biarritz.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier a expliqué ses motivations qui l’ont poussé à se présenter. Extrait:
« Les raisons sont multiples. Lors des précédentes campagnes, on m’a fait des propositions que j’ai toujours déclinées. Ce qui a changé, c’est Biarritz. Depuis une dizaine d’années, je ne me reconnais plus dans ce qui se fait, dans ce que je suis en droit d’attendre, en tant que Biarrot. Les échanges que j’ai eus montrent que je ne suis pas le seul. Il faut remettre en marche un système qui permette à tous de vivre en cohésion.
Déjà lors du dernier scrutin, je regrettais de constater que des candidats se lancent pour suivre des trajectoires individuelles, défendre des chapelles, gravir des échelons. Je ne travaille pas pour moi car je n’en ai pas besoin. Je m’investis pour les autres, comme je l’ai toujours fait au cours des divers épisodes de ma vie.
Plusieurs faits se sont cumulés qui m’ont donné envie d’agir différemment mais ne nous mentons pas : l’aménagement de la plaine d’Aguilera est le dossier ultime. Auparavant, d’autres séquences m’avaient interpellé. Cela fait que j’ai une vision aujourd’hui pour ma ville que j’ai envie de partager. »
Il dément avoir des problèmes de santé. Extrait:
« J’ai 67 ans. On évoque mes problèmes de santé. C’est faux : je n’ai pas de souci particulier. On m’a changé la valve aortique. Ça ne touche pas au moteur. Déjà à 13 ans, on m’avait décelé un souffle au cœur… Aujourd’hui mon cœur n’est plus à prendre et il va très bien ! »
Il dévoile son projet. Extrait:
« J’ai toujours défendu Biarritz, partout où je suis passé. La question que je pose, ce n’est pas quel serait le parti le meilleur ou quel serait le moins bon mais qui veut s’investir pour améliorer sa ville. Je demande à ceux qui me rejoignent de poser leurs valises, hormis les extrêmes qui sont hors jeu. Pour les autres, tout se respecte et mon slogan résume ce que je veux faire « Mon équipe, c’est Biarritz ».
Je veux former des jeunes pour prendre les rênes demain : vous avez rappelé mon âge, et je l’assume complètement, je ne resterai pas 106 ans ! L’équipe est composée de gens qui étaient déjà impliqués avant que je rejoigne l’aventure. On essaie de mettre en place une vision pour la ville. Chacun amène sa contribution et j’apporte la mienne, modestement, en partage. On s’exprime, on écrit, on rature, on réécrit… C’est un processus qui se déroule sans jamais parler de leader ou de parti. Certains sont venus, d’autres sont partis… La force du groupe est de ne pas revendiquer de paternité pour tel ou tel sujet. »
Pour conclure, il revient sur le projet de fusion qu’il avait été de mettre en place entre Bayonne et Biarritz, en 2015. Extrait:
« Fusion, ce n’est pas le mot. L’idée, c’était de servir le rugby professionnel au Pays basque À l’époque, on a deux clubs en Top 14 avec des budgets de 17 et 18 millions. La Section Paloise venait d’obtenir de l’aide du Conseil départemental. On a eu une réunion avec les maires de Biarritz et Bayonne avec l’intention de demander aussi des subventions pour le rugby professionnel basque. C’est là qu’on a imaginé une nouvelle société sportive, avec des actionnaires issus des deux villes, des deux clubs…
Cela ne s’est pas fait. Je ne regrette rien mais quoi qu’il en soit, si je suis élu, le BOPB n’aura pas de privilège particulier. Je suis président du BO rugby amateur et il y a beaucoup d’associations qui font du bon boulot. Il faut être juste avec tout le monde. »
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Ils me feront toujours rire ces gens qui ne font soit-disant pas de politique mais qui acceptent « tout » sauf les extrêmes. Il faudrait nommer ces extrêmes tout d’abord, et ensuite être certain que dans ce « tout » il n’y a pas des gens bien plus dangereux que dans ces extrêmes fantomatiques…
Le candidat du camps du bien, donc…