Les mots forts d’Ihaia West sur sa femme : « Elle ne peut pas vraiment travailler ici, elle a dû stopper sa carrière pour me suivre »
Les mots forts d’Ihaia West sur sa femme : « Elle ne peut pas vraiment travailler ici, elle a dû stopper sa carrière pour me suivre »
Le samedi 13 décembre 2025 à 11:42 par David Demri
5 Commentaires
Publicité
Derrière les performances sur le terrain, la vie des joueurs venus de l’autre bout du monde est faite de concessions souvent méconnues.
Installé en France depuis plusieurs saisons, Ihaia West a accepté de se livrer sur le quotidien des expatriés, entre éloignement familial, contraintes administratives et équilibre du couple mis à l’épreuve.
Une distance qui pèse au quotidien
Pour les familles néo-zélandaises, la France n’est pas seulement loin : c’est presque l’autre bout du globe. Près de trente heures de voyage séparent les deux pays, un marathon qui limite fortement les allers-retours.
L’ouvreur confie via Sud-Ouest :
« On a eu la chance que ma sœur et sa famille viennent pour Noël. Et la famille de Danielle, ma femme, vient environ une fois par an ».
Le reste du temps, ils s’accrochent aux outils numériques pour garder le lien :
« Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour parler avec eux le reste du temps. »
Mais même cela demande une organisation particulière :
« Quand c’est le matin ici, c’est le soir là-bas, donc il faut trouver le bon timing chaque semaine pour que notre fils puisse parler avec ses cousins. »
Retour au pays : une mission presque impossible
Faire le voyage inverse n’est pas plus simple. West l’explique avec franchise :
« Au départ, en cinq saisons en France, on n’était rentrés qu’une seule fois, pour le mariage de ma sœur. Il faut plus d’une semaine de vacances pour y aller. Et quand c’est juin et juillet ici, c’est l’hiver là-bas, tout le monde est au travail. Mais avec le petit, on va essayer de le faire. »
Le calendrier du rugby et les saisons inversées rendent chaque projet de retour extrêmement complexe, voire irréalisable.
Le couple à l’épreuve du visa
L’épouse d’Ihaia West vit elle aussi les contraintes du statut d’étranger. Venue en France pour le suivre, elle a dû mettre entre parenthèses sa vie professionnelle.
« Elle ne peut pas vraiment travailler ici. Elle a dû stopper sa carrière pour me suivre. Elle fait beaucoup de choses à la maison, de la photo », indique le joueur.
Pour garder un équilibre, elle a repris une formation pour devenir coach santé et suit parallèlement des cours de français.
Un quotidien bien différent de celui qu’elle avait imaginé en Nouvelle-Zélande.
La tentation du retour… et l’attachement à la France
Comme beaucoup d’expatriés, l’idée de rentrer au pays ressurgit parfois. La famille d’Ihaia West ne manque pas de lui rappeler qu’il serait le bienvenu en Nouvelle-Zélande :
« Parfois, mes parents me glissent qu’une équipe locale a besoin de moi, “mais je réponds non”, rit Ihaia West. »
Car malgré le manque, le couple a trouvé son équilibre ici :
« Ils savent qu’on aime beaucoup la vie en France, le rugby, etc. Malgré tout, par moments, la famille et le pays nous manquent. Heureusement, on a la chance d’avoir un bon groupe ici, on fait beaucoup de choses ensemble. Le petit Skelton, c’est comme un cousin pour mon fils. »
Publicité
5 Commentaires

Elle peut aller bosser chez action !
Il est joueur pro il faut relativiser car elle peut se permettre de ne pas bosser.
Faut pas oublier que certains aiment leur boulot et que c’est un mouroir de rester à la maison à rien foutre.
Concept dur à avaler pour certains en France mais c’est un fait.
Quelle réflexion de gros beau-f
Bravo Jean Caisse pour cette réflexion d’une autre époque. Palme de la stupidité de la semaine, malgré une concurrence énorme sur ce blog!
Je pense qu’une femme a autant le droit de faire se qu’elle a envie de faire dans la vie active même si son mari gagne un bon salaire .