La sanction prononcée à l’encontre du Stade Toulousain dans le dossier du transfert de Melvyn Jaminet continue de susciter peu de réactions officielles dans le paysage du Top 14. À l’image de nombreux clubs de l’élite, l’ASM Clermont a fait le choix de la retenue.

Pour rappel, le Conseil de discipline du rugby français a infligé au club toulousain un retrait de deux points fermes au classement, assorti de deux points avec sursis, ainsi qu’une amende de 45 000 euros, dont 15 000 avec sursis, dans le cadre de ce que l’instance qualifie comme l’« affaire Jaminet ».

Sollicitée sur cette décision par le journal régional La Montagne, la direction clermontoise a décliné tout commentaire. Une posture assumée et clairement affichée par son directeur général, Benoît Vaz, qui a rappelé la ligne suivie par le club auvergnat : « l’ASM n’a pas vocation à commenter ce genre de décision disciplinaire, surtout quand elle ne la concerne pas directement ».

Une position partagée par de nombreux clubs

Ce choix de ne pas s’exprimer publiquement s’inscrit dans une tendance largement observée ces derniers jours. Alors que la sanction toulousaine alimente de nombreux débats parmi les supporters et les observateurs, les dirigeants de clubs préfèrent, pour la plupart, s’en tenir à une stricte neutralité institutionnelle.

À Clermont, aucune volonté d’entrer dans une polémique qui dépasse le cadre sportif immédiat. L’ASM concentre ses priorités sur ses propres enjeux de championnat, laissant aux instances disciplinaires le soin d’assumer leurs décisions et leurs conséquences.

Dans un contexte où chaque prise de parole peut être interprétée, la prudence semble désormais être la règle dans les bureaux des clubs du Top 14.