Bernard Laporte, vous êtes ce lundi au centre de remise en forme Calicéo, situé près de Toulouse. C’est une bonne nouvelle…
Oui, faire de la récupération ici signifie qu’on a gagné. Nous sommes très, très contents. Je profite de l’occasion pour remercier le Stade Toulousain qui nous a aidés à faire notre récupération ici, à Calicéo. Je sais que Guy (Novès, l’entraîneur du Stade Toulousain) a contribué à cela. Merci à lui. C’est très fair-play et ça donne une bonne image du rugby.

A titre personnel, votre dernière finale à la tête d’un club remonte à 1998 avec le Stade Français…
Il y a eu d’autres choses entre-temps. Ce sont des grands moments. On fait de la compétition pour jouer de tels matches. C’est toujours un réel bonheur de vivre ces instants et ces émotions fortes avec un club, une ville, tout un département, voire une région. C’est vraiment sympathique.

Quel sera le programme du RCT avant la finale ?
On avait fait un petit pari entre nous. On s’était dit qu’on allait prendre nos affaires pour dix jours parce qu’on savait qu’on allait gagner. On a pris ces affaires de ville et d’entraînement mais, pour ne pas se porter malheur, on avait décidé de ne rien réserver. Il a fallu faire vite hier (dimanche). Le fait de connaître des gens facilite la tâche car il nous faut un hôtel, une salle de muscu… La ville de la Teste de Buch nous a aidés puisqu’on y séjournera jusqu’à vendredi matin avant de monter à Paris.