Toulouse au bout de l’ennuiAu terme d’une partie plutôt terne et avare de grandes envolées, le Stade Toulousain remporte son 19e bouclier de Brennus sur le score de 18 à 12. Malgré une fin de match tendue, au cours de laquelle les varois ont poussé pour marquer, le RCT s’incline et échoue de peu. Retour sur une finale qui ne restera pas dans les annales, mais qui aura tout de même réussi le miracle de tenir en haleine jusqu’à la dernière seconde PAR  BIG TUNA  DIMANCHE 10 JUIN  0  COMMENTAIRES  LIRE PLUS TARD Le Var attendait ça depuis 1992, date du dernier titre remporté au Parc des Princes face au Biarritz Olympique. 20 ans que la Rade attendait de pouvoir se déplacer en masse pour soutenir les siens, et de revivre ces moments glorieux seulement entrevus depuis l’arrivée du nouveau président Boudjellal. Le stade de France, tout de rouge et noir vêtu, s’apprêtait donc en ce samedi après-midi à vivre un moment historique. On en oublierait presque que cette finale était également synonyme de clap de fin pour William Servat (fin de carrière) et Yannick Bru (Equipe de France), ajoutant à l’enjeu sportif, une émotion supplémentaire. Une opposition de styles Si la qualité de jeu du Stade Toulousain n’est plus à démontrer, celle du RCT oscille toujours entre concours de chandelles et machine qui ronronne. Si la bande à Novès s’est qualifiée au forceps dans un style inhabituel face au rival régional castrais, les varois ont brillamment brouillé les esprits auvergnats, en les empêchant de développer leur jeu offensif. La pluie et l’incapacité des clermontois à s’adapter aux conditions de jeu et à la défense adverse ont eu raison des derniers espoirs de finale pour les Montferrandais. La défense varoise ainsi que la réussite au pied de Johnny Wilkinson auront été les points forts et quasi seuls points à retenir du côté de la Rade. Pour cette finale, on attendait donc de savoir si les toulonnais pourraient rééditer leur performance de la semaine passée, face à des toulousains qui semblaient à bout de force il y a quelques semaines, mais qui ont profité de trois semaines de repos qui leur ont permis de préparer au mieux la demi-finale face au CO. Les toulonnais, eux, ont eux aussi bénéficié de ces trois semaines où ils ont joué trois matchs acharnés, profitant du rythme engrangé pour se défaire de clermontois rouillés. L’avant match fut marqué par les forfaits sur blessures lors de l’échauffement de JB Poux et Romain Millo-Chuski (remplacé par Yannick Nyanga), ainsi que les changements de dernière minute de Donguy qui laisse sa place de titulaire à Matanavu et Beauxis à Mc Allister. Le jeu tué par l’enjeu Cela promettait donc, mais si le rapport de force eut lieu, on repassera pour le jeu. La 1ère mi-temps ne sera qu’une succession de coups de pied, entre les perches pour Wilkinson et McAlister, et gagne terrain ou chandelles pour les autres. 9-9 au niveau du score, et peu de ballons joués. Les toulousains auront bien tenté une relance ou deux, notamment par l’intermédiaire de Clément Poitrenaud, mais les velléités offensives de chacun se réduisent au fur et à mesure que la pause se rapproche. On se dira bien entendu que ce n’est qu’un round d’observation, et que les 22 acteurs vont lâcher les chevaux en 2nde mi-temps, pour montrer un autre visage, et puis pour n’avoir aucun regret à la fin du match. Force est de constater que la 2nd acte sera plus animé, mais sans doute pas dans le bon sens. L’œuvre de Wilkinson et McAlister continua, portant le score à 12-12, avant que Monsieur Poite n’expulse pour 10 minutes Servat et Sébastien Bruno pour en être venus aux mains. Le même Monsieur Poite, omniprésent en cette 2e mi-temps, sanctionnera d’un carton jaune le pilier droit géorgien Davit Kubriashvili, suite à une énième mêlée toulonnaise chahutée par son homologue stadiste. L’absence du pilier toulonnais Carl Hayman, confirmée par la ligue cette semaine, fut un gros coup dur pour le RCT. Les 10 minutes qui suivront permettront aux toulousains par l’intermédiaire du même McAlister de rajouter 6 points et de mener 18-12. Les 5 dernières minutes seront enfin haletantes, les toulonnais finissant par se rendre compte qu’ils ont du retard, et que seul un essai transformé leur permettrait de remporter la mise in extremis. Il aura donc fallu attendre 75 minutes pour voir les varois attaquer, et à la suite d’une belle ouverture sur l’aile gauche et d’un surnombre à venir, l’australien Smith commettra un en-avant qui scellera les chances de victoires du RCT. Une dernière poussée des avants toulonnais sur la ligne toulousaine se terminera également par un en avant, et l’arbitre sifflera la fin de la partie. Deux finales et deux défaites Les toulonnais sont donc défaits (dans tous les sens du terme) comme en 1989 sur ce score de 18-12, et les mines tristes du président Boudjellal et de Johnny Wilkinson, contrastent avec les larmes de joie de William Servat et Yannick Bru, qui sortent donc par la grande porte. Les toulousains couronnent une saison passée tout en haut du classement, et seulement émaillée d’une défaite précoce en quarts de finale de H cup à Edimbourg. Si les toulonnais ont réalisé un parcours très efficace sur le plan comptable jusqu’à leurs deux finales perdues (Top 14 et Amlin Cup face au BOPB), ils auront développé un jeu médiocre et devront s’appuyer là-dessus pour perfectionner leur collectif assez jeune malgré tout. La qualité individuelle de cet effectif devrait tout de même finir par se traduire par des titres. En attendant pas de « sodomie arbitrale » pour Mourad Boudjellal, mais seulement le sentiment d’être passé très près de l’exploit. Ils resteront donc en rade cette saison, mais ne manqueront pas de revenir plus forts l’année prochaine.

bravo à tawake pour ce qu'il a fait un début de saison, il a fait beaucoup de bien pendant la coupe de monde et j'espere qu'il retrouvera du temps de jeu en australie!!

par ailleurs je ne savais pas où en parler mais je voulais avoir quelques explications: j'étais a paris ce week end et après avoir croisé pratiquement toute l'équipe dans les rues de paris je me suis demandé où était les autres. j'ai compris que certains étaient décu de ce match et preferaient rester dans leurs chambres d'hotel mais en lisant le journal ce matin, j'ai appris que pierrick gunther avait passer la soirée avec les toulousain. pourquoi????? ils veulent encore nous prendre un jeune???

bref si quelqu'un a des infos à ce sujet et des explications qu'il nous les donne.(alex et dav doivent en avoir, merci de nous expliquer sa)

en tout cas merci pour toutes ces infos ce week end pour les rassemblements et le fil rouge de la finale!!!!!!

allez toulon et l'an prochain c'est nous qui chanterons la victoire dans tout paris contrairement a d'autres clubs qui n'en profite même plus tellement ils ont de boucliers…

j aime beaucoup ce joueur dommage que laporte ne le veuille pas je le trouvais plutot pas mal !je pense que l on est passsé a coté d un tres bon joueur !!