
Pool-Jones: « Il n’est pas question de lâcher le match »
Pool-Jones: « Il n’est pas question de lâcher le match »
Le mercredi 31 octobre 2012 à 10:01 par David Demri
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Après sa victoire contre le double champion de France toulousain, le Stade Français se déplace chez le leader toulonnais jeudi. Un énorme challenge que le manager du Stade français, Richard Pool-Jones, a évoqué en conférence de presse.
Richard Pool-Jones, que vous prépare votre ami, l’entraîneur toulonnais Bernard Laporte ?
J’espère que Bernard va m’accueillir avec du bon foie gras (rires). C’est un plaisir de retrouver Bernard qui fait du très bon travail avec certes de la matière privilégiée puisqu’on sait que l’effectif de Toulon impressionne tout le monde. Je pense que Bernard ne ratera pas l’occasion de dire que le Stade français est champion du monde parce qu’on a battu in extremis Toulouse. On connaît la capacité de Bernard à trouver les arguments pour remonter ses troupes. Je suis certain qu’on ne sera pas déçu jeudi.
Ce match n’arrive-t-il pas trop tôt cinq jours après la rencontre contre Toulouse ?
C’est le même laps de temps entre les matchs pour nous comme pour Toulon. C’est sûr que ce fut un énorme combat samedi avec 40 minutes de temps de jeu effectif. On a beaucoup couru. Maintenant, on a calculé ça dans nos entraînements la semaine dernière. Aujourd’hui (mardi), c’était très léger. On va emmener une équipe largement remaniée. Certes, il y a peu de temps pour récupérer mais c’est le même pour tout le monde. On va essayer d’apporter du sang neuf si on peut.
« Il n’est pas question de lâcher le match »
Il y a-t-il une appréhension particulière avant d’affronter Toulon ?
Bien sûr qu’il y a une appréhension avant de jouer une équipe aussi complète que Toulon qui a largement dominé Bayonne (59-0) malgré ses stars. Ça fait partie de notre parcours, de l’histoire que nous sommes en train de construire. Je ne sais pas si on sera capable de ramener le moindre point mais, en tous les cas, il n’est pas question de lâcher le match ni de prendre la marée. Il y a une fierté qui émerge dans notre club et on la défendra jeudi même si c’est dans la défaite.
Quelles seraient les conséquences d’une déroute ?
Nous avons remanié l’équipe mais ce n’est pas pour autant qu’on fera l’impasse. Nous avons l’honneur du club qui est en jeu à chaque fois que les joueurs enfilent le maillot. Quand je vois le score de la semaine dernière je me dis : « Comment les Bayonnais vont se reconstruire ? » Je n’ai pas envie que ça nous arrive surtout avec une semaine avant un match aussi important celui contre Agen qui sera forcément à la recherche de points.
Que faut-il faire pour ne pas prendre une marée ?
Je pense qu’il faut prendre conscience du challenge qui se présente. Il faut analyser le jeu de Toulon qui est fort dans tous les secteurs. Il faut déjà mentalement se préparer comme pour le match contre Toulouse samedi dernier même si on a moins de pression. Recevoir le Stade toulousain au Stade de France devant 60 000 personnes, forcément, on n’a pas envie de décevoir ceux qui sont venus nous voir. On n’a pas envie non plus de perdre quatre points à la maison. Toulon, c’est un autre contexte. C’est gros défi physique et il faudra être à la hauteur dans ce domaine pour ne pas prendre la marée.
Source: rugby365.fr
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