Frédéric Michalak: « C’est très excitant »

Frédéric Michalak: « C’est très excitant »

Le vendredi 9 novembre 2012 à 14:38 par David Demri

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Frédéric Michalak débutera un match du XV de France au Stade de France pour la première fois depuis cinq ans ce samedi face à l’Australie. Une équipe redoutable que le demi d’ouverture des Bleus espère quand même bousculer.

Frédéric, comment abordez-vous ce retour au Stade de France ?

C’est un retour aux sources. Mais ça reste un match de rugby. Je ne ressens pas une pression supplémentaire du fait d’être dans notre stade. Au contraire, ça m’excite vraiment de pouvoir jouer devant notre public. J’en suis ravi.

Philippe Saint-André a été séduit par votre association avec Maxime Machenaud en Argentine et l’a reconduite pour ce match contre l’Australie. Comment l’expliquez-vous ?

En Argentine, on s’est trouvé assez facilement. Maxime a beaucoup de talent. On le voit tous les week-ends. Morgan (Parra) aussi est très bon et a l’expérience du haut-niveau. C’est bien de pouvoir être plusieurs à tous ces postes, qu’on puisse compter sur les uns et les autres. C’est tous ensemble qu’on va essayer de battre ces Australiens.

La charnière va devoir donner le tempo…

On va essayer de prendre des initiatives, aussi. C’est un match de haut-niveau, on sait que ça comporte. Plus de déplacements, plus d’initiatives, plus de temps de jeu. On en est tous conscient. Il va falloir plaquer et se relever, se déplacer plus vite. Sinon, on sera en retard. Les joueurs ne doivent pas se poser de questions. Ils doivent courir.

Etes-vous un autre homme aujourd’hui, 11 ans après votre première sélection ?

Oui. J’ai pris de l’âge. J’ai 30 ans. La vie continue. Toutes ces expériences m’ont rendu plus fort, m’ont amené à voir ce que les joueurs de l’hémisphère sud font, comment ils s’entraînent, quel type de préparation ils ont et quelle vision ils ont du rugby. Ça a été une bénédiction de pouvoir aller en Afrique du Sud (aux Sharks, ndlr).

Avez-vous toujours aussi faim ?

Oui, bien sûr. J’ai même très, très faim. Jouer à ce niveau-là avec les Bleus, je crois que c’est une chance. Quand on voit par exemple Yannick Nyanga, qui n’a pas connu une sélection depuis cinq ans, ce sont des petits trucs qui me touchent. Il ne faut jamais rien lâcher. Quand on y est, il faut répondre présent et faire des matchs de très haut-niveau. C’est très excitant.

Vous avez affronté des joueurs australiens quand vous étiez aux Sharks. Vous savez à quoi vous attendre…

Oui, à un gros défi physique. Ça a toujours été le cas face à ce genre d’équipe. Ils vont essayer de nous défier très vite sur la ligne d’avantage, de faire du jeu très simple à une passe. On va tenter de couper court à leurs initiatives et de les prendre le plus bas possible pour les faire tomber assez vite.
Source: rmcsport.fr

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  1. Romainrct 9 novembre 2012 at 17h

    Tu vas le retrouver le 1 juin aussi mais avec Toulon le stade de France

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