
Toulon – Grenoble: Un gouffre entre deux mondes
Toulon – Grenoble: Un gouffre entre deux mondes
Le lundi 3 décembre 2012 à 14:11 par David Demri
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C’est maintenant une certitude. Les temps ont changé. Le rugby et les confrontations entre Toulonnais et Grenoblois aussi. Fini les « générales » épiques, les coups de poing sur les « i » du mot rivalité et autres amabilités échangées des décennies durant.
Samedi en fin d’après-midi, les amateurs du rugby d’antan ont dû se rendre place Louis-Blanc à une petite centaine de mètres du stade Mayol pour trouver trace de marrons, grillés ceux-ci. À 2,5 euros la barquette de 200 grammes. Qu’il est loin le temps où les châtaignes étaient généreusement offertes à quiconque voulait contester la mainmise du XV local sur les bords de la Rade.
Quand les Rouge et Bleu baissent leur garde…Pas de marrons cette fois entre Grenoblois et Toulonnais mais les hommes du directeur sportif Fabrice Landreau ont eu droit à leur avalanche de points. Trente-neuf au final. De quoi mettre KO debout un groupe à l’agonie 80 minutes durant par Van Niekerk et ses hommes. Les Rouge et Bleu ont eu le mérite de ne jamais baisser la tête à défaut de leur garde.
À la moindre erreur en effet, le FCG a reçu un coup qui a fait mouche. Une droite de Smith, une gauche de Fernandez-Lobbe en début de match. Smith remettait un uppercut, Delon Armitage un crochet en fin de match.
En voyant le FCG ainsi dans les cordes, l’arbitre Patrick Péchambert a même été tenté de jeter l’éponge en sifflant la fin du match 2 minutes 35 secondes avant son terme. Une précipitation à l’image de ses décisions pas toujours comprises par les deux camps.
Begon : “Un certain sentiment d’impuissance”
Pendant près de vingt minutes en seconde mi-temps pourtant, les Grenoblois ont bien tenté de réagir en faisant le siège des 22 mètres adverses. Mais leurs coups n’ont jamais atteint des Toulonnais sûrs de leurs forces : “Il y avait un certain sentiment d’impuissance” confirmait Sylvain Begon, l’entraîneur des lignes avant grenobloises. “Leur défense était quasiment infranchissable. Ils sont tellement puissants, ils ont gagné tous les duels. On n’est pas dans la même cour.”
C’est maintenant une certitude. Les temps ont changé. Le promu grenoblois et le leader toulonnais ne boxent plus dans la même catégorie.
Source: ledauphine.com
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Comments are closed.
Joliment écris… 😉
c'est vrai , on ne boxe peut être plus dans la même catégorie , mais rendons hommage aux Grenoblois qui n'ont jamais fermé le jeu .J'espère pour eux une belle fin de saison