Toulouse s’est évertué à envoyer du jeu. Mais les maladresses ont été trop nombreuses dans le camp du champion de France en titre pour espérer prendre à défaut une défense toulonnaise bien organisée et agressive dans les phases de rucks. La statistique la plus éloquente est bien évidemment le nombre d’en-avant: avec 14 ballons perdus, les hommes de Novès se sont sabordés tout seul. Et le RCT n’en demandait pas tant. C’est même sur une erreur de Gurthrö Steenkamp que Delon Armitage a plié l’affaire en filant sous les poteaux.

Mais ce n’est pas le seul secteur où les Toulousains ont failli. Alors que Kennedy s’est régalé en effectuant une belle moisson sur les lancers varois, Servat et ses partenaires ont gâché pas moins de cinq munitions, symbole des difficultés des Haut-Garonnais en touche tout au long de cette saison. En mêlée fermée, alors qu’on pensait que l’absence au dernier moment de Hayman allait porter préjudice au pack toulonnais, les Toulousains n’ont pas pris l’ascendant, n’arrivant même pas à chiper une introduction de son adversaire.

Et après avoir butté tout au long de la seconde période face à la défense du RCT, les joueurs de Novès en ont perdu leur lucidité. En témoignent les deux touches non trouvées sur pénalité par McAlister et Beauxis. Et que dire de ce mauvais positionnement sur l’essai de Rossouw après seulement deux minutes de jeu… Trop, c’est trop. Et Toulouse ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Les Stadistes n’auront pas de titre cette saison. Ce qui ne leur était plus arrivé depuis trois ans.

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