Son retour à Paris était l’une des attractions samedi après-midi au Stade de France. Pour la première fois, le centre international Mathieu Bastareaud (23 ans ; 9 sélections) revenait dans la Capitale. Ce genre de retrouvailles ne laisse insensible aucun joueur de rugby. Pour Bastareaud, ce fut même délicat. Et celui-ci a fait part de son ressenti tout particulier. « Au début, ça m’a fait un peu bizarre de rentrer dans le vestiaire des visiteurs, d’entrer à gauche sur le terrain… » Une situation spéciale que l’ancien Parisien pensait affronter sans problème. Ce qui ne fut pas le cas. « Je me pensais blindé mais pas du tout en fait », a-t-il lâché après la rencontre qui a vu le RCT arracher le résultat nul à la dernière seconde grâce à une transformation en coin réussie par l’international australien Matt Giteau (19-19).

Laporte salue le public

Bastareaud avoue même qu’il n’a vraiment pas été simple pour lui de trouver le rythme en début de rencontre. « J’ai essayé de me mettre dans le match de suite mais je dois reconnaître que cela n’a pas été facile », avoue le joueur dont la dernière sélection en équipe de France remonte à près de deux ans (23 mars 2010 contre l’Angleterre). A ses côtés, son entraîneur Bernard Laporte retrouvait lui-aussi son club de cœur, avec lequel il a décroché un titre de champion de France (1998). Et l’ancien sélectionneur du XV de France n’a pas caché qu’il aurait aimé une autre issue à la rencontre. « Sincèrement, je ne veux pas décevoir les Toulonnais, je ne veux pas dire que j’ai mal au cœur, mais je préfère réaliser ce genre de résultat contre les autres ». Avant de retenir l’accueil du Stade de France à son égard et de saluer le public. « Ça fait plaisir. C’est sympa de jouer dans un stade comme ça, et c’est bien pour le rugby ».

Rugbyrama