Ce dimanche 4 septembre, à Lyon, la Ligue nationale de rugby tient une assemblée générale élective. Le but est de pourvoir les deux postes vacants au sein du comité directeur depuis le retrait de Max Guazzini (Stade Français, Top 14) et Alain Carré (Colomiers, rétrogradé de Pro D2 en Fédérale 1).

Pour le Top 14, deux présidents de club se sont porté candidats : René Fontès (Clermont) et Mourad Boudjellal (Toulon). Le président du RCT a décidé de se jeter dans le grand bain le 11 août dernier, la veille de la date limite du dépôt des candidatures.

Sera-t-il élu ? Au nom d’une certaine logique, il semblerait que oui. Depuis trois ans environ, Mourad Boudjellal jouit d’une influence grandissante. Membre de la commission de rénégociation des droits télé, l’hiver dernier, il est devenu l’une des voix incontournables du rugby français.

Charismatique, doté d’un franc parler et d’une aura d’entrepreneur atypique, le Toulonnais apporte indéniablement un souffle nouveau dans le landernau des dirigeants français. Et puis, n’oublions pas qu’il vient de libérer son entraîneur Philippe

Saint-André dans l’intérêt supérieur du rugby français. Il pourrait profiter là d’un joli retour d’ascenseur…

Pour cette élection, celui-ci pourra également compter sur le soutien de plusieurs présidents influents du Top 14, comme Serge Blanco (Biarritz), René Bouscatel (Toulouse), Jacky Lorenzetti (Racing-Métro) ou Yvan Patet (Lyon). A trois jours de l’élection, dont le résultat sera communiqué ce dimanche vers 19 heures, Mourad Boudjellal aborde les grandes lignes de son programme.

– Mourad, dimanche, vous passerez devant les électeurs de la LNR pour en intégrer le comité directeur. Avec quel projet ?

– « La seule chose que je veux défendre, c’est l’économie du rugby. Je veux être celui qui instaure du liant et une communication entre les clubs. Il faut apporter des solutions pour développer de nouveaux produits et des économies nouvelles. J’ai hésité à me présenter car j’ai beaucoup de travail au RCT, mais je pense qu’à un moment donné, il faut aussi être présent dans les instances. Cela fait trop longtemps que Toulon n’y a pas été représenté. Je ne pense pas être élu face à René Fontès, qui est là depuis plus longtemps que moi et qui est un candidat d’avenir …

Source: varmatin.com