Castres: « Ne rien regretter …  » (Rugby365)

Castres: « Ne rien regretter …  » (Rugby365)

23 mars 2011 - 15:56

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Remonté à la troisième place après trois victoires de rang, Castres dispute un match très important contre Toulon vendredi. L’entraîneur tarnais Laurent Travers en a conscience mais veut chasser la pression.
Laurent Travers, dans quel état d’esprit êtes-vous avant de recevoir Toulon vendredi ?
Plus la fin du championnat approche et plus la pression monte pour les deux camps. Tous les clubs ont quelque chose à jouer, que ce soit pour la qualification ou pour le maintien. Et plus on approche de la fin et moins il y a de jokers et de possibilités de rattraper les autres équipes ou de se maintenir à niveau. Mais ce match contre Toulon est comme les autres. Si on gagne ce match, il faudra continuer à gagner derrière. Et il faudra gagner encore plus de matchs en cas de défaite vendredi. On est dans une situation où, avec le peu d’écart entre les équipes, une défaite nous obligera à récupérer des points. Ce sera la même chose si on gagne. On sait que cela va se jouer aussi sur le mental et qu’il ne faudra rien lâcher.
Ce championnat, tellement serré à quelques journées de la fin, pourrait se jouer sur des détails…
Tout à fait. Vendredi, on reçoit une équipe de Toulon que l’on ne présente plus et qui a de grosses ambitions au vu de la qualité de son effectif et du niveau de ses joueurs. On s’attend  donc à un match très difficile.
Vous êtes sur une bonne dynamique avec trois victoires consécutives en championnat (Montpellier, Brive, Clermont). Est-ce l’idéal pour le sprint final ?
Oui, mais le plus important est de continuer de gagner des matchs. Ce qui nous intéresse, c’est le présent et les matchs à venir. On n’espère qu’une chose, c’est de continuer dans cette dynamique. Mais nous ne sommes pas les seuls à le vouloir. Toulon a autant envie de gagner que nous, voire plus. On ferra tout ce qu’il faut pour avoir plus d’envie qu’eux.
En étant troisième du championnat (59 pts), pensez-vous déjà avoir fait un pas vers les phases finales ?
Non, car le neuvième du championnat n’est pas loin (Perpignan avec 53 points) et on sait que cela peut se jouer à un match près. Mis à part le Stade Toulousain et le Racing- Métro, qui peuvent déjà afficher leurs ambitions pour une qualification en H Cup, les autres clubs ne sont sûrs de rien. On est dans une situation où tout le monde va regarder de près les résultats des autres équipes. Mais avant de regarder les autres, cela dépend avant tout de nous. Nous devons faire ce qu’il faut pour éviter de dépendre des résultats des autres équipes.
Estimez-vous, comme certains de vos joueurs, que vous allez disputer un match charnière vendredi ?
Il faut relativiser. C’est sûr qu’une victoire serait importante. Mais l’essentiel est de faire tout ce qu’il faut pour ce match contre Toulon. On ferra l’analyse après. Mettons tout de notre côté pour essayer de faire le meilleur match possible et l’emporter.
« On a de quoi avoir peur »
Quel regard portez-vous sur le calendrier de votre équipe, avec deux matchs à domicile (Toulon et Biarritz) pour trois déplacements (Agen, Bourgoin et Perpignan) ?
Avec trois déplacements, on sait très bien que ce n’est pas un calendrier favorable. Mais c’est à nous de faire ce qu’il faut. Nous avons été capables de gagner à Brive (12-20 le 5 mars) et d’aller faire match nul à Biarritz (17-17 le 4 novembre). Faisons d’abord ce qu’il faut contre Toulon. Ensuite, on pourra aborder les autres matchs. Avant de regarder le calendrier, pensons déjà au présent.
La victoire à Brive (20-12), votre première à l’extérieur cette saison, a dû faire du bien à toute l’équipe…
Oui, mais ce match n’a pas été le plus accompli non plus. Ce qui est important, c’est que les joueurs n’ont jamais lâché malgré tout ce qui peut être dit. Avec le dixième ou onzième budget du Top 14, on ne peut pas se permettre d’afficher nos ambitions comme cela. On connaît le talent de nos joueurs et on sait ce qu’on est capable de faire, mais les autres équipes avancent et travaillent. On sait que ce ne sera pas facile. Il ne faut pas se mettre de pression et surtout ne rien regretter. Il faut tout donner et faire ce qu’il faut. Si on fait tout ce qu’il faut, que tout le monde s’est bien préparé et mis dans de bonnes dispositions, on n’aura rien à regretter.
Dans quel état physique est votre groupe, sachant que vous aviez peu d’internationaux sur le pont la semaine dernière ? Craignez-vous cette coupure ?
Non, car on a beaucoup travaillé physiquement la semaine dernière car ce n’est pas très bon de couper. Les joueurs qui peuvent rester dans leur club ont l’avantage de pouvoir se maintenir à niveau. Il est donc important de maintenir une certaine condition physique.
Quel regard portez-vous sur Toulon, une équipe très performante hors de ses bases ?
C’est une équipe à challenge qui a un gros potentiel de joueurs. On s’aperçoit qu’ils sont capables de réaliser de très gros matchs. On s’attend à un match très difficile. C’est une équipe très difficile à manœuvrer qui impose son jeu. C’est aussi le club le plus performant à l’extérieur. Ce sera d’autant plus compliqué pour nous.
Et si les Toulonnais, en quête de points, venaient à perdre, ce serait encore plus compliqué pour eux…
Oui, mais on va s’essayer de ne pas trop s’occuper de notre adversaire. On sait très bien que c’est une équipe qui est faite de challenges. Quand on connaît le potentiel individuel et collectif de cette équipe, on a de quoi avoir peur.
Quel souvenir avez-vous du match aller, où vous aviez pris le point de bonus défensif à Mayol (défaite 22-15) ?
Ce match ne peut pas nous servir pour le match retour. Chaque rencontre est différente, les conditions climatiques ne sont pas les mêmes. Les joueurs ne sont pas les mêmes, l’arbitre n’est pas le même. La préparation n’a pas été la même non plus. Tous les paramètres sont différents. On ne peut pas se permettre de tenir compte de ce qui s’est passé au match aller.

Remonté à la troisième place après trois victoires de rang, Castres dispute un match très important contre Toulon vendredi. L’entraîneur tarnais Laurent Travers en a conscience mais veut chasser la pression.

Laurent Travers, dans quel état d’esprit êtes-vous avant de recevoir Toulon vendredi ?

Plus la fin du championnat approche et plus la pression monte pour les deux camps. Tous les clubs ont quelque chose à jouer, que ce soit pour la qualification ou pour le maintien. Et plus on approche de la fin et moins il y a de jokers et de possibilités de rattraper les autres équipes ou de se maintenir à niveau. Mais ce match contre Toulon est comme les autres. Si on gagne ce match, il faudra continuer à gagner derrière. Et il faudra gagner encore plus de matchs en cas de défaite vendredi. On est dans une situation où, avec le peu d’écart entre les équipes, une défaite nous obligera à récupérer des points. Ce sera la même chose si on gagne. On sait que cela va se jouer aussi sur le mental et qu’il ne faudra rien lâcher.

Ce championnat, tellement serré à quelques journées de la fin, pourrait se jouer sur des détails…

Tout à fait. Vendredi, on reçoit une équipe de Toulon que l’on ne présente plus et qui a de grosses ambitions au vu de la qualité de son effectif et du niveau de ses joueurs. On s’attend  donc à un match très difficile.

Vous êtes sur une bonne dynamique avec trois victoires consécutives en championnat (Montpellier, Brive, Clermont). Est-ce l’idéal pour le sprint final ?

Oui, mais le plus important est de continuer de gagner des matchs. Ce qui nous intéresse, c’est le présent et les matchs à venir. On n’espère qu’une chose, c’est de continuer dans cette dynamique. Mais nous ne sommes pas les seuls à le vouloir. Toulon a autant envie de gagner que nous, voire plus. On ferra tout ce qu’il faut pour avoir plus d’envie qu’eux.

En étant troisième du championnat (59 pts), pensez-vous déjà avoir fait un pas vers les phases finales ?

Non, car le neuvième du championnat n’est pas loin (Perpignan avec 53 points) et on sait que cela peut se jouer à un match près. Mis à part le Stade Toulousain et le Racing- Métro, qui peuvent déjà afficher leurs ambitions pour une qualification en H Cup, les autres clubs ne sont sûrs de rien. On est dans une situation où tout le monde va regarder de près les résultats des autres équipes. Mais avant de regarder les autres, cela dépend avant tout de nous. Nous devons faire ce qu’il faut pour éviter de dépendre des résultats des autres équipes.

Estimez-vous, comme certains de vos joueurs, que vous allez disputer un match charnière vendredi ?

Il faut relativiser. C’est sûr qu’une victoire serait importante. Mais l’essentiel est de faire tout ce qu’il faut pour ce match contre Toulon. On ferra l’analyse après. Mettons tout de notre côté pour essayer de faire le meilleur match possible et l’emporter.

« On a de quoi avoir peur »

Quel regard portez-vous sur le calendrier de votre équipe, avec deux matchs à domicile (Toulon et Biarritz) pour trois déplacements (Agen, Bourgoin et Perpignan) ?

Avec trois déplacements, on sait très bien que ce n’est pas un calendrier favorable. Mais c’est à nous de faire ce qu’il faut. Nous avons été capables de gagner à Brive (12-20 le 5 mars) et d’aller faire match nul à Biarritz (17-17 le 4 novembre). Faisons d’abord ce qu’il faut contre Toulon. Ensuite, on pourra aborder les autres matchs. Avant de regarder le calendrier, pensons déjà au présent.

La victoire à Brive (20-12), votre première à l’extérieur cette saison, a dû faire du bien à toute l’équipe…

Oui, mais ce match n’a pas été le plus accompli non plus. Ce qui est important, c’est que les joueurs n’ont jamais lâché malgré tout ce qui peut être dit. Avec le dixième ou onzième budget du Top 14, on ne peut pas se permettre d’afficher nos ambitions comme cela. On connaît le talent de nos joueurs et on sait ce qu’on est capable de faire, mais les autres équipes avancent et travaillent. On sait que ce ne sera pas facile. Il ne faut pas se mettre de pression et surtout ne rien regretter. Il faut tout donner et faire ce qu’il faut. Si on fait tout ce qu’il faut, que tout le monde s’est bien préparé et mis dans de bonnes dispositions, on n’aura rien à regretter.

Dans quel état physique est votre groupe, sachant que vous aviez peu d’internationaux sur le pont la semaine dernière ? Craignez-vous cette coupure ?

Non, car on a beaucoup travaillé physiquement la semaine dernière car ce n’est pas très bon de couper. Les joueurs qui peuvent rester dans leur club ont l’avantage de pouvoir se maintenir à niveau. Il est donc important de maintenir une certaine condition physique.

Quel regard portez-vous sur Toulon, une équipe très performante hors de ses bases ?

C’est une équipe à challenge qui a un gros potentiel de joueurs. On s’aperçoit qu’ils sont capables de réaliser de très gros matchs. On s’attend à un match très difficile. C’est une équipe très difficile à manœuvrer qui impose son jeu. C’est aussi le club le plus performant à l’extérieur. Ce sera d’autant plus compliqué pour nous.

Et si les Toulonnais, en quête de points, venaient à perdre, ce serait encore plus compliqué pour eux…

Oui, mais on va s’essayer de ne pas trop s’occuper de notre adversaire. On sait très bien que c’est une équipe qui est faite de challenges. Quand on connaît le potentiel individuel et collectif de cette équipe, on a de quoi avoir peur.

Quel souvenir avez-vous du match aller, où vous aviez pris le point de bonus défensif à Mayol (défaite 22-15) ?

Ce match ne peut pas nous servir pour le match retour. Chaque rencontre est différente, les conditions climatiques ne sont pas les mêmes. Les joueurs ne sont pas les mêmes, l’arbitre n’est pas le même. La préparation n’a pas été la même non plus. Tous les paramètres sont différents. On ne peut pas se permettre de tenir compte de ce qui s’est passé au match aller.

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