Interviewé par le site officiel du Stade-Toulousain, le jeune demi-de-mêlée Toulousain évoque le déplacement à Toulon, au Stade Mayol, qui s’annonce bouillant:

Jean-Marc, le Stade se déplace à Toulon sans trop de pression, si ce n’est celle de mettre son jeu en place ?

C’est exactement ça. La semaine dernière, il n’y a pas eu de rencontre, et cela nous a laissé le temps de beaucoup travailler, de peaufiner notre jeu. Maintenant, on est concentrés sur ce match contre Toulon, et on va essayer de mettre en place tout cela, d’améliorer notre collectif.

Il s’agit de gommer les lacunes entrevues ces derniers temps ?

Oui, on a essayé de bosser les points qui nous ont fait défaut, notamment en Coupe d’Europe. Face à Toulon, il nous faudra avoir une meilleure conquête, de meilleurs lancements derrière. J’espère vraiment qu’on va progresser sur ça.

Mais même si tout le monde travaille sérieusement durant la semaine, ça reste de l’entraînement. La vérité, elle est sur le terrain lors des matchs. Nous verrons contre Toulon si nous avons franchi un palier sur ces points-là. Mais nous continuerons, quoi qu’il arrive, à travailler dans notre coin.

Samedi, ce sera en quelque sorte un entraînement grandeur nature ?

Non, ce serait quelque part faire injure aux Toulonnais que de dire ça. Ça va être un match très compliqué, pour la simple et bonne raison que nous allons nous frotter à une équipe de très haut niveau, qui le démontre depuis le début de la saison. Ils sont qualifiés en finale de challenge Européen et seront présents en barrage du Top 14.

Mettre son jeu en place collectivement, puis individuellement, c’est aussi l’occasion de se montrer auprès des entraîneurs pour les phases-finales ?

Oui, mais je pense que ce soit les avants comme les trois quarts, on est surtout tous concentrés sur le collectif. C’est ce qui qui pêche depuis quelques semaines. Il faut que l’on arrive à mieux se trouver. Ces derniers temps, nous avons pu travailler avec un effectif plus fourni, et cela nous a permis d’avancer plus sereinement.

Cette saison, tu as eu l’occasion de jouer en 10 et en 9. Cette polyvalence est-elle une chance ?

C’est en tout cas comme cela que je le vois. Le fait de toucher aux deux postes me permet d’engranger de l’expérience, que ce soit en à la mêlée ou à l’ouverture, et également de progresser. Il faut du temps de jeu pour ça, que ce soit à l’un ou à l’autre des deux postes. Mais encore une fois, à l’heure actuelle, je suis surtout concentré sur le collectif du Stade Toulousain plutôt que sur mon cas individuel.

Avez-vous déjà les phases finales en ligne de mire ?

J’espère simplement qu’on va réaliser de bons matchs avant les phases finales. Nous avons deux occasions pour cela. Le premier sera compliqué samedi contre Toulon, et après on verra. Je ne pense même pas à la suite. La saison est loin d’être terminée, il reste plus d’un mois de compétition. Beaucoup de choses peuvent se passer entre-temps.

Depuis l’élimination européenne, tout le monde est tourné vers le même objectif ?

Peut-être que de l’extérieur, on peut dire ou lire certaines choses, comme quoi nous avons moins envie que les saisons passées. Je ne crois vraiment pas que ce soit le cas. On mesure tous la chance de jouer au Stade Toulousain, dans un club qui joue les premières places. Quand on a goûté à un titre, on a toujours envie d’y retourner, moi le premier.
Et si vous posez la question à n’importe quel joueur de l’effectif, ce sera la même chose.

Le Stade Toulousain est-il en train de monter en puissance ?

On le verra samedi.