Jonny Wilkinson, ressentez-vous de la pression dans le groupe avant le quart de finale du Challenge contre les Harlequins vendredi ?
C’est difficile à dire mais je crois qu’il y en a un peu. J’aime bien quand la pression qui se crée dans le groupe est plus intense que la pression qui vient de l’extérieur. On essaie de se fixer des grands objectifs pour être toujours sous pression et jouer chaque match comme si c’était une grande finale. C’est un quart de finale contre une très bonne équipe. Si on ne joue pas à 100%, avec de l’intensité et de la concentration pendant 80 minutes, ça va être dur.

Cette pression est-elle positive ou avez-vous davantage de l’appréhension ?
Il y a toujours de la pression positive à Toulon et c’est super. Mais c’est aussi aux joueurs de décider ce que représente la pression pour eux. On peut voir la pression de deux façons. On peut avoir peur de perdre ou utiliser l’énergie pour hausser notre niveau. C’est de la responsabilité des joueurs. Mais la pression qui vient du public et des entraîneurs, c’est de la pression positive. On sait qu’ils veulent qu’on gagne.

Ce quart de finale de Challenge pourrait être un match de H Cup…
Je suis complètement d’accord. Quand vous jouez les phases finales, il n’y a que des grands matchs. Contre une équipe comme les Harlequins, qui vient de gagner un gros match contre les Saracens, ils ont montré qu’ils étaient capables de battre tout le monde.

Cette rencontre est-elle la plus importante de la saison pour le RCT ?
Pour moi, le prochain match est toujours le plus important. Mais on ne sait pas éviter qu’en fin de saison, tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant nous a donné l’opportunité d’être ici et il est possible de tout perdre ou tout gagner. On essaye de garder le même état d’esprit. On aborde chaque match comme si c’était le dernier de la saison. On a beaucoup fait jusqu’ici mais il faut continuer, en profiter, et essayer de gagner quelque chose.