Laporte et Bastareaud de retour à Paris

Laporte et Bastareaud de retour à Paris

17 février 2012 - 18:23

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Pour la première fois depuis leur départ à Toulon, Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud reviendront au Stade Français samedi. S’ils ne reconnaissent plus le club qu’ils ont quitté, le match aura une saveur particulière pour eux.
Un match au Stade de France n’est jamais une rencontre comme les autres. L’affiche de samedi entre le Stade Français et Toulon, deux candidats à une place en phases finales, n’échappera pas à la règle, surtout pour deux hommes : Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud. Anciens de la maison parisienne, ils y reviendront pour la première fois depuis leur arrivée à Toulon et leur cœur battra certainement plus fort qu’à l’accoutumée. « Il y aura toujours de l’émotion quand je jouerai contre le Stade Français, explique le manager du RCT. C’est un club qu’on a pris avec Max Guazzini en troisième division. On l’a amené en première division, on a été champion de France dès la première année et on a installé ce club dans l’élite du rugby français. A chaque fois que je les vois rentrer sur le terrain, j’ai l’impression qu’il y un peu de moi et surtout beaucoup de lui. Il y aurait encore plus d’émotion si Max Guazzini était là. » Par amitié pour l’ex-président du Stade Français, Laporte avait accepté de l’aider dans sa quête d’un repreneur afin sauver le club de la faillite au printemps dernier.
L’ancien secrétaire d’Etat aux sports avait alors misé sur le mauvais cheval en pariant sur la FACEM (Fondation pour l’Amélioration des Conditions de l’Enfance dans le Monde), obscure société canadienne aujourd’hui poursuivie pour escroquerie. Ce contretemps avait précipité le départ de Guazzini et la prise de pouvoir de Thomas Savare. Mais pour Laporte, l’entité parisienne restera marquée à jamais par l’empreinte du premier. « Pour moi, l’aventure du Stade Français est associée à lui. Ça ne peut pas en être autrement. » Bastareaud partage l’avis de celui qui avait voulu le retenir dans la Capitale avant de finalement le retrouver au RCT. Les temps ont changé et il ne reconnaît plus le club où il a lancé sa carrière professionnelle en 2007 après avoir été formé à Massy. « Ils ont amorcé un nouveau départ l’été dernier. Ça va faire plaisir de revenir jouer à Paris, parce qu’il y aura ma famille dans les tribunes. Mais ça s’arrête là. » Le centre international, qui compte encore « quelques amis » dans les rangs parisiens, assure avoir tourné la page de son passage au Stade Français.
Mais il ne sait pas encore comment il gérera l’émotion qui pourrait le submerger au moment de revenir sur les pas de ses débuts. « C’est la première fois que je reviens jouer dans mon ancien club donc je ne sais pas comment je vais me sentir en arrivant au stade. Pour l’instant, ça va. Je me sens assez détaché de tout ça et j’ai plutôt hâte d’y être. » Au-delà de l’effervescence autour de ce retour au bercail, Laporte souhaite se focaliser sur la rencontre. Il estime que son équipe n’aura rien à perdre et que la pression sera sur les épaules des Parisiens. « Ils ont perdu trois fois sur leurs quatre derniers matchs, donc s’ils perdent celui-là, ils se mettront en danger. » « Je suis bien placé pour le savoir, ces matchs au Stade de France, il ne faut pas les perdre au Stade Français, indique de son côté « Basta Rocket ». Avec toute l’organisation et les spectateurs, il y a un maximum de pression et ça nous a souvent réussi. Je repense notamment à la victoire contre Toulouse la saison dernière alors qu’on était un peu au fond du trou à cette période. » Mais Laporte et Bastareaud ne feront pas de sentiments une fois sur la pelouse. Et ne se priveront pas de maintenir leur ancien club dans le doute s’ils en ont l’opportunité.

Pour la première fois depuis leur départ à Toulon, Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud reviendront au Stade Français samedi. S’ils ne reconnaissent plus le club qu’ils ont quitté, le match aura une saveur particulière pour eux.

Un match au Stade de France n’est jamais une rencontre comme les autres. L’affiche de samedi entre le Stade Français et Toulon, deux candidats à une place en phases finales, n’échappera pas à la règle, surtout pour deux hommes : Bernard Laporte et Mathieu Bastareaud. Anciens de la maison parisienne, ils y reviendront pour la première fois depuis leur arrivée à Toulon et leur cœur battra certainement plus fort qu’à l’accoutumée. « Il y aura toujours de l’émotion quand je jouerai contre le Stade Français, explique le manager du RCT. C’est un club qu’on a pris avec Max Guazzini en troisième division. On l’a amené en première division, on a été champion de France dès la première année et on a installé ce club dans l’élite du rugby français. A chaque fois que je les vois rentrer sur le terrain, j’ai l’impression qu’il y un peu de moi et surtout beaucoup de lui. Il y aurait encore plus d’émotion si Max Guazzini était là. » Par amitié pour l’ex-président du Stade Français, Laporte avait accepté de l’aider dans sa quête d’un repreneur afin sauver le club de la faillite au printemps dernier.

L’ancien secrétaire d’Etat aux sports avait alors misé sur le mauvais cheval en pariant sur la FACEM (Fondation pour l’Amélioration des Conditions de l’Enfance dans le Monde), obscure société canadienne aujourd’hui poursuivie pour escroquerie. Ce contretemps avait précipité le départ de Guazzini et la prise de pouvoir de Thomas Savare. Mais pour Laporte, l’entité parisienne restera marquée à jamais par l’empreinte du premier. « Pour moi, l’aventure du Stade Français est associée à lui. Ça ne peut pas en être autrement. » Bastareaud partage l’avis de celui qui avait voulu le retenir dans la Capitale avant de finalement le retrouver au RCT. Les temps ont changé et il ne reconnaît plus le club où il a lancé sa carrière professionnelle en 2007 après avoir été formé à Massy. « Ils ont amorcé un nouveau départ l’été dernier. Ça va faire plaisir de revenir jouer à Paris, parce qu’il y aura ma famille dans les tribunes. Mais ça s’arrête là. » Le centre international, qui compte encore « quelques amis » dans les rangs parisiens, assure avoir tourné la page de son passage au Stade Français.

Mais il ne sait pas encore comment il gérera l’émotion qui pourrait le submerger au moment de revenir sur les pas de ses débuts. « C’est la première fois que je reviens jouer dans mon ancien club donc je ne sais pas comment je vais me sentir en arrivant au stade. Pour l’instant, ça va. Je me sens assez détaché de tout ça et j’ai plutôt hâte d’y être. » Au-delà de l’effervescence autour de ce retour au bercail, Laporte souhaite se focaliser sur la rencontre. Il estime que son équipe n’aura rien à perdre et que la pression sera sur les épaules des Parisiens. « Ils ont perdu trois fois sur leurs quatre derniers matchs, donc s’ils perdent celui-là, ils se mettront en danger. » « Je suis bien placé pour le savoir, ces matchs au Stade de France, il ne faut pas les perdre au Stade Français, indique de son côté « Basta Rocket ». Avec toute l’organisation et les spectateurs, il y a un maximum de pression et ça nous a souvent réussi. Je repense notamment à la victoire contre Toulouse la saison dernière alors qu’on était un peu au fond du trou à cette période. » Mais Laporte et Bastareaud ne feront pas de sentiments une fois sur la pelouse. Et ne se priveront pas de maintenir leur ancien club dans le doute s’ils en ont l’opportunité.

Source: rugby365.fr

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  1. Georges 17 février 2012 à 22h

    😀 😀 …En l'instant de la mi-temps de USAP / BO…les commentateurs nous apprennent que NICOLAS DURAND sera Toulonnais la saison prochaine….onfirmation ou infirmation à venir !! ❓ ❓

  2. Rciti 17 février 2012 à 22h

    Et oui également surpris par les dire des commentateurs… Aucunes info jusqu a maintenant….

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