Le Biarritz Olympique à Mayol au culot

Le Biarritz Olympique à Mayol au culot

9 mars 2013 - 11:03

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Comme vendredi face à Bayonne, Jipé Barraque aura le poste 15 à Toulon, où les Biarrots, décimés, tenteront de rapporter un improbable butin.

Il fait chaud et beau, et, à cette époque de l’année, la Méditerranée et ses cités de bord de mer redeviennent accueillantes. À peu près partout. Sauf bien sûr dans ce petit morceau de béton toulonnais, Mayol, ou les rouges et noirs prennent un malin plaisir à martyriser leurs hôtes, à leur passer entre 30 et 50 points, c’est selon. Alors, en plus, quand une équipe s’y déplace -non pas diminuée mais décimée, on se dit que le calice va être bu jusqu’à la lie, que la bouillabaisse va être servie, chaude, très chaude. Avec pignons.

Mais finalement, dans ce groupe biarrot réduit, qui ne comptera que 22 joueurs, c’est plus l’esprit commando que celui d’estivant qui anime les rangs. « Non, on n’y va pas en short ! » souffle Jean-Pascal Barraque. « Peut-être que dans nos têtes, on va être plus libéré, qu’on ne va pas se poser de questions. Peut-être qu’au final, on va faire comme à Montpellier, réussir à les bousculer. Et on verra ce qui se passera si on tient jusqu’au bout. On ne sait jamais, on n’a rien à perdre ».

Pour l’anchoïade et la soupe au Pistou, il faudra donc revenir. Parmi les joueurs que le duo Faugeron amène sur la Rade, il y a quelques revanchards, comme l’ouvreur Matt Berquist, sans match depuis trois mois. Et il y a des jeunes qui ont l’occasion de se montrer, comme les minots Luix Roussarie et Teddy Thomas, sur le banc, ou encore Mathias Marie, titulaire en deuxième ligne pour la première fois. Et des jeunes loups comme Gimenez, Lesgourgues et Barraque, déjà presque assez mûrs pour confirmer.

« Ne pas reculer »

Barraque, qui passe d’ouvreur à centre, puis de centre à arrière sans rechigner, évoque : « Quinze, j’aime aussi, ça ne me dérange pas. J’espère avoir de bons ballons à jouer. Il faut une bonne communication avec mes ailiers, qu’ils me parlent, que l’on soit en confiance tous les trois pour bien combler le fond du terrain. Parce que Wilkinson a un très bon jeu au pied et qu’il faudra lui laisser le moins d’espaces possibles pour ne pas qu’il nous fasse reculer ».

Sans tomber dans la méthode Coué, surtout si on s’appuie sur les statistiques impressionnantes de Toulon à la maison, le BO a une carte à jouer : celui du culot. Et lorsque l’on voit les joueurs alignés sur le terrain, qu’on les prend un par un, le BO, même diminué, n’aura pas de maillon faible. « Cette semaine c’était un peu difficile à l’entraînement, on était peu nombreux et on a parfois manqué de vis-à-vis. Mais on a quand pu combler le groupe, dans une bonne ambiance, ce n’était pas si gênant finalement ».

Comme le souligne Jean-Pascal Barraque, il faut savoir « saisir sa chance ». Il en faudra, à Toulon, de la chance, mais pourquoi pas.

Source: sudouest.fr

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  1. Cristobale83 9 mars 2013 à 11h

    Arrête de rêver garçon

  2. ipac83 9 mars 2013 à 11h

    Sympa la photo avec le Biarrot qui évite le regard de Bakkies :mrgreen:

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