Le sourire est revenu

Le sourire est revenu

2 septembre 2011 - 9:57

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On l’avait rarement vu aussi détendu à deux jours d’une rencontre du Top 14. Hier en conférence de presse, Philippe Saint-André arborait le sourire et la décontraction d’un homme bien dans ses baskets. « Je suis heureux de voir qu’il y a moins de monde que la semaine dernière ! On est en famille, avec les habituels », a-t-il amicalement lancé aux quelques journalistes présents à Berg.

Saint-André soulagé

Visiblement, le manager du RCT est libéré du poids du silence et d’une certaine culpabilité. En passant aux aveux, mardi après-midi, en marge de l’officialisation de sa nomination au poste de sélectionneur de l’équipe de France, Saint-André a renoué avec la légèreté et une certaine joie de vivre. « Désormais, je peux garder mon téléphone ouvert. Il ne sonne plus 270 fois par jour. Pour le travail, la concentration et le bien-être de ma famille, c’est plus simple », a-t-il avoué.

L’homme est soulagé. Et ravi de ce qu’il avait vu quelques minutes auparavant : « On vient de réaliser la meilleure séance offensive depuis le début de saison ».

Entreprenants face à Biarritz, mais en manque de repères collectifs et de liant dans leur jeu, les hommes du RCT sont effectivement à la recherche de sensations en attaque. Les trois occasions nettes d’essai entrevues le week-end dernier doivent rester anecdotiques.

« On se trouve de mieux en mieux, mais nous avons besoin de repères communs, de mettre davantage d’intensité et d’être plus concentrés sur la précision de notre jeu, surtout dans les vingt dernières minutes », détaille le boss, qui garde en travers de la gorge les deux mêlées à dix mètres et les deux touches à cinq mètres de la ligne adverse, mal négociées par ses ouailles.

Tillous-Borde et les gonzesses

Pour répondre à cette nécessité, Philippe Saint-André et son staff ont reconduit le même groupe que la semaine dernière, à trois éléments près.

En l’absence du capitaine Van Niekerk et du vice-capitaine Schofield, c’est Sébastien Tillous-Borde qui hérite du brassard de capitaine, même s’il n’a que trois mois de RCT dans les jambes. Interrogé sur son adaptation, « PSA » s’est fendu d’une parabole plutôt surprenante : « C’est comme quand tu commences avec une nouvelle gonzesse. Il faut apprendre ses habitudes, ses défauts, si elle a besoin de se laver les dents après le café et s’il ne faut pas l’embrasser tout de suite. Un demi de mêlée, c’est pareil… » Philippe Saint-André éclate de rire. Soulagé, on vous dit…

Source Var Matin

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  1. Agatha 2 septembre 2011 à 12h

    Le registre s'étoffe …. après la séquence (mémorable) sur les bouses ! Dav… sort les archives de 2010 !!!

    PS A PSA : un sourire tardif…qui aurait pû davantage motiver les troupes la saison passée ❓

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