Appelé par le staff du XV de France pour remplacer Sébastien Chabal, Yoann Maestri ne s’attend pas à figurer dans la liste des 23 pour affronter l’Ecosse.

Le séjour de Yoann Maestri (22 ans) au CNR de Marcoussis risque d’être bref, très bref. Appelé lundi à 13 heures par le staff du XV de France pour remplacer Sébastien Chabal, victime d’une lombalgie, le deuxième-ligne du Stade Toulousain ne devrait pas passer plus de 48 heures au sein du groupe tricolore. Arrivé à 16 heures au domaine de Bellejame, Maestri était en vacances chez ses parents à Carqueiranne, dans le Var, lorsqu’il a été joint par l’encadrement des Bleus. «J’étais content, c’est sûr», se réjouit le Toulousain dans les colonnes de L’Equipe alors qu’il découvre les Bleus mais en connaît quelques-uns. Ses coéquipiers Rouge et Noir (Servat, Dusautoir, Elissalde, Jauzion, Clerc, Poitrenaud et Picamoles), évidemment mais aussi «Bastareaud, Parra, ou Fall avec qui j’étais en sélection de jeunes.»

Souvent évoqué pour intégrer le XV de France, Yoann Maestri n’a pourtant jamais connu les honneurs d’une sélection. La faute notamment à une série de blessures qui l’ont privé des tests de novembre dernier. Lors de l’annonce des 30, Marc Lièvremont s’était montré beaucoup plus sévère avec l’ancien Toulonnais. «Par rapport à des garçons comme Loïc Jacquet ou Yoann Maestri, Julien Pierre est devant, bien devant même. Je trouve que Yoann est encore trop indiscipliné», avait insisté l’entraîneur tricolore. Le Toulousain ne se fait donc aucune illusion sur sa présence à Edimbourg, dimanche. «Je suis dans l’optique de participer aux entraînements et de repartir mercredi quand ils garderont 23 joueurs… Ce serait dans la logique des choses.»