Que représente pour vous le fait d’être enfin à Toulon ?

Je suis très fier d’être là. J’ai toujours voulu faire l’expérience du Top 14, qui plus est, dans un grand club comme Toulon. J’ai été en contact plus tôt avec le Stade Français et Bayonne, mais l’appel de Toulon a été le plus fort. Mon ami Matt Henjak ne m’a dit que du bien de ce club très compétitif.

Pourquoi ne pas être venu plus tôt, juste après la fin de la Coupe du monde, le 23 octobre ?

Pendant la compétition, je devais rester à disposition du groupe en cas de blessure. Et comme ma femme est enceinte, je voulais assister aux derniers examens médicaux avant de venir en France

N’ayant pas été retenu dans le squad australien, nourrissez-vous un sentiment de revanche ?

Pas vraiment. Je viens en France pour donner le meilleur de moi-même à Toulon, Bernard, Mourad et mes coéquipiers. C’est ça, le plus important.

Étant donné ce qu’a vécu Felipe Contepomi, n’avez-vous pas peur d’être le remplaçant de luxe ?

Non. Peu m’importe la position. Que je sois à l’ouverture au centre ou sur le banc, je serai heureux d’être là pour aider l’équipe.

À part Matt Henjak, avez-vous d’autres amis au sein du groupe ?

J’ai joué avec Jone Tawake aux Brumbies et je connais David Smith et Willie Mason, qui ont évolué en Australie.

Avez-vous définitivement tourné le dos à l’équipe d’Australie ?

Oui, car selon les règlements de la Fédération, si un joueur évolue en dehors du pays, il n’est plus sélectionnable.

Que vous inspire le Top 14 ?

Je suis ce championnat depuis plusieurs années d’autant plus que je voulais en faire partie depuis longtemps. C’est très physique et très tactique. C’est comme un jeu d’échecs où chaque point marqué est très important.

Comment jugez-vous les prestations du RCT depuis le début de la saison ?

Ça joue bien pour l’instant et j’ai vraiment hâte d’être sur le terrain car je sens que cette équipe peut faire quelque chose cette année.