Plus encore que le résultat brut d’un 7e revers en 8 journées concédé vendredi par le CSBJ face à Toulon à Pierre-Rajon (3-26), c’est la manière catastrophique dont les Isérois se sont inclinés qui inquiétait dans le camp berjallien à l’issue du match, avec en point d’orgue une faillite générale en conquête. « Le rugby, cela se joue d’abord devant, lâche David Janin sur le site du club. La mêlée était notre point fort l’année dernière et aujourd’hui on ne fait plus peur à personne. » Même constat d’impuissance chez l’homme de l’art, Xavier Péméja: « Il est impossible de jouer au rugby sans ballon, relève l’entraîneur des avants. Je n’ai aucune explication pour ce soir. C’était un désastre. Les joueurs étaient perdus en touche et en mêlée. » Seul motif d’espoir? « C’est typiquement le match où on peut prendre 50 points. Mais ils (les joueurs) ne se sont pas enlevés et ils ont continué à combattre. On devra travailler là-dessus pour préparer Brive.«