Pierre Mignoni: « Je vis ma passion différemment »

Pierre Mignoni: « Je vis ma passion différemment »

12 juillet 2011 - 11:03

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Pierrot a rangé les crampons. Mais pas le short. Le désormais ancien demi de mêlée s’est enfin lancé depuis quelques semaines dans une nouvelle carrière, celle d’entraîneur.
Aux côtés de Philippe Saint-André et d’Olivier Azam, Pierre Mignoni apprend un « nouveau métier », tout aussi prenant que celui qu’il vient de quitter.
Pierre, comment passe-t-on de joueur à entraîneur en à peine un mois? C’est inné?
Non, cela s’apprend. C’est deux approches différentes. Je me suis préparé à cela sur ma fin de carrière en tant que joueur. Aujourd’hui, cela ne me pose pas de problèmes. La transition s’effectue tranquillement. C’est paradoxal d’un certain côté, car je dirige des gars avec qui j’ai joué il y a peu de temps encore. Je fais attention à ce qu’ils aient du respect pour moi, comme moi j’en ai pour eux. Je laisse les choses se mettre en place, même si je ne vais pas changer à l’extrême. Mon statut a évolué en fait. Les joueurs l’ont compris.
Il y a eu de l’appréhension?
Je ne me suis pas posé de question. Je travaille comme avant. Plus en fait! C’est un métier très prenant. J’y passe plus de temps que lorsque j’étais joueur. On réfléchit sans cesse, du matin au soir et du soir au matin. C’est magnifique d’un certain point de vue. Je vis ma passion différemment. En sachant que dans ce boulot, on n’est souvent que de passage.
Vous avez demandé des conseils à d’anciens joueurs qui sont passés par là ?
Je ne dirais pas conseils. Plutôt des discussions, des échanges. Notamment avec Jean-Baptiste Elissalde (devenu entraîneur des lignes arrières au Stade Toulousain en 2009, Ndlr). Il m’a dit qu’il y aurait plus de ceci, moins de cela… C’était très sympa de sa part et cela s’est vérifié! J’ai écouté aussi Yannick Bru (entraîneur des avants à Toulouse) ou Vern Cotter (entraîneur de Clermont). C’est toujours intéressant d’avoir l’avis de ces personnes sur le boulot, car j’ai besoin d’acquérir de l’expérience. Je suis dans la même position qu’un jeune joueur. Je suis plein d’envie.
Plein d’envie et d’idées?
Exactement. Avec Olivier (Azam, nouvel entraîneur des avants), nous sommes un peu dans la même situation. Le courant passe bien avec Philippe (Saint-André). Nous communiquons beaucoup. Nous avons beaucoup d’idées. On essaye d’apporter de la nouveauté. C’est un point que Philippe souhaite travailler. Je vais donc transmettre mes idées. Tant mieux car je suis têtu et je risque d’être pénible sur cela. Mais on travaille pour l’équipe. Lui donner un nouvel élan dans le jeu, dans le groupe. Les joueurs doivent sentir cette différence, dans la façon de s’entraîner, de travailler. Je vais tâcher d’apporter le piment qui a manqué la saison dernière.
La remise en question annoncée après l’échec de la saison dernière est en marche?
Ce n’est pas totalement acquis encore, je pense. Du moins pas au niveau où cela devrait être. Il faut travailler, continuer dans cette voie. Nous allons y arriver.
Le stage à Serre Chevalier peut y aider?
C’est un des objectifs, oui. Dans l’état d’esprit, l’implication… Il y a des signes qui ne trompent pas. À nous, le staff, d’observer, d’analyser, de rectifier. C’est beaucoup de travail. On instaure aussi des règles de vie, qui conviennent à ce groupe. On doit trouver notre identité, en respectant le passé du RCT. Ça demande beaucoup d’exigences. J’essaye de faire au mieux, et si les bases sont là, ça ira bien pour la suite de la saison.

Pierrot a rangé les crampons. Mais pas le short. Le désormais ancien demi de mêlée s’est enfin lancé depuis quelques semaines dans une nouvelle carrière, celle d’entraîneur.

Aux côtés de Philippe Saint-André et d’Olivier Azam, Pierre Mignoni apprend un « nouveau métier », tout aussi prenant que celui qu’il vient de quitter.

Pierre, comment passe-t-on de joueur à entraîneur en à peine un mois? C’est inné?

Non, cela s’apprend. C’est deux approches différentes. Je me suis préparé à cela sur ma fin de carrière en tant que joueur. Aujourd’hui, cela ne me pose pas de problèmes. La transition s’effectue tranquillement. C’est paradoxal d’un certain côté, car je dirige des gars avec qui j’ai joué il y a peu de temps encore. Je fais attention à ce qu’ils aient du respect pour moi, comme moi j’en ai pour eux. Je laisse les choses se mettre en place, même si je ne vais pas changer à l’extrême. Mon statut a évolué en fait. Les joueurs l’ont compris.

Il y a eu de l’appréhension?

Je ne me suis pas posé de question. Je travaille comme avant. Plus en fait! C’est un métier très prenant. J’y passe plus de temps que lorsque j’étais joueur. On réfléchit sans cesse, du matin au soir et du soir au matin. C’est magnifique d’un certain point de vue. Je vis ma passion différemment. En sachant que dans ce boulot, on n’est souvent que de passage.

Vous avez demandé des conseils à d’anciens joueurs qui sont passés par là ?

Je ne dirais pas conseils. Plutôt des discussions, des échanges. Notamment avec Jean-Baptiste Elissalde (devenu entraîneur des lignes arrières au Stade Toulousain en 2009, Ndlr). Il m’a dit qu’il y aurait plus de ceci, moins de cela… C’était très sympa de sa part et cela s’est vérifié! J’ai écouté aussi Yannick Bru (entraîneur des avants à Toulouse) ou Vern Cotter (entraîneur de Clermont). C’est toujours intéressant d’avoir l’avis de ces personnes sur le boulot, car j’ai besoin d’acquérir de l’expérience. Je suis dans la même position qu’un jeune joueur. Je suis plein d’envie.

Plein d’envie et d’idées?

Exactement. Avec Olivier (Azam, nouvel entraîneur des avants), nous sommes un peu dans la même situation. Le courant passe bien avec Philippe (Saint-André). Nous communiquons beaucoup. Nous avons beaucoup d’idées. On essaye d’apporter de la nouveauté. C’est un point que Philippe souhaite travailler. Je vais donc transmettre mes idées. Tant mieux car je suis têtu et je risque d’être pénible sur cela. Mais on travaille pour l’équipe. Lui donner un nouvel élan dans le jeu, dans le groupe. Les joueurs doivent sentir cette différence, dans la façon de s’entraîner, de travailler. Je vais tâcher d’apporter le piment qui a manqué la saison dernière.

La remise en question annoncée après l’échec de la saison dernière est en marche?

Ce n’est pas totalement acquis encore, je pense. Du moins pas au niveau où cela devrait être. Il faut travailler, continuer dans cette voie. Nous allons y arriver.

Le stage à Serre Chevalier peut y aider?

C’est un des objectifs, oui. Dans l’état d’esprit, l’implication… Il y a des signes qui ne trompent pas. À nous, le staff, d’observer, d’analyser, de rectifier. C’est beaucoup de travail. On instaure aussi des règles de vie, qui conviennent à ce groupe. On doit trouver notre identité, en respectant le passé du RCT. Ça demande beaucoup d’exigences. J’essaye de faire au mieux, et si les bases sont là, ça ira bien pour la suite de la saison.

Source: varmatin.com

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  1. pers@onne 12 juillet 2011 à 12h

    PIERROT un mec au carré !!! il va faire du bien au groupe il est

    impartial !!!!

  2. Georges 12 juillet 2011 à 12h

    Qui sait…va peut-être nous concocter un savant mélange hautement explosif….de science volcanique et de..muguet Ercétien…il poussera bien aussi sur les….laves mortes !!!!!!!!!!!! Allez TOULON 🙂

  3. colbert83 12 juillet 2011 à 13h

    si sont niveau est égale comme entraineur , à celui de joueur , c'est bon pour le RCT , bonne chance à PIERRO !!!!

  4. marco83 12 juillet 2011 à 14h

    bon vent a lui dans ses nouvelles fonctions, mais pas de souci ça va le faire , ses qualites humaines sont a la hauteur de ses qualites rugbystiques, en plus il a un coeur en rouge et noir a 300%

  5. tomaa83 12 juillet 2011 à 15h

    La meilleure recrue !!!

  6. pers@onne 12 juillet 2011 à 16h

    il va nous le bouger le "BASTAREAUD" en commençant par lui faire retrouver ses tablettes de chocolat sur la corniche du mourillon

    "à pied en vélo et en courant"

  7. totorct 12 juillet 2011 à 16h

    Je pense surtout que Pierrot aura un travail plus facile avec les 3/4 qu'ils va avoir !!!

  8. RABOLIO 12 juillet 2011 à 23h

    Moi,ce qui me plaisais chez lui, c'était sa vitesse de jeu, j'espère qu'il continuera dans ce sens, c'est le style de jeu des blacks, mais… il faut une très bonne condition physique, donc, au boulot les gars, faites nous plaisir et faites vous plaisir .

  9. eric.7283 13 juillet 2011 à 18h

    son jeu était basé sur la rapidité d exécution, la vitesse et la qualité de passe si il arrive a donner ça a tous nos 3/4 avec un plus la qualité technique et physique de chacun,alors on fera très mal.

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