Dewald Senekal (deuxième ligne d’Agen). « C’est une semaine particulière pour moi. Même pour ma copine, car nous habitons depuis que nous sommes à Agen la résidence hôtelière dans laquelle logeaient les Toulonnais depuis deux jours. Elle voyait des amis partout… Ce soir, j’ai eu une de mes plus belles sensations de ma vie ici à Armandie avec cette victoire, cette équipe, ce public. J’avais envie de faire un bon match. J’ai perdu de l’argent en jouant ce match (NDLR : 3000 € retenus par le RCT s’il jouait face à Toulon avec Agen) mais je ne jouais pas à Toulon. J’arrive à Agen et je deviens important pour ma nouvelle équipe. J’ai été très bien intégré. Avant de prendre ma décision de venir à Agen, j’avais pris conseil auprès de Conrad Barnard, Jamie Robinson, Hendro Scholtz, Gert Muller, et ils m’avaient donné un avis favorable. Il nous faut continuer à travailler. Nous restons dans la lutte pour le maintien… ».

> Sylvain Dupuy (demi de mêlée d’Agen). « Nous sommes contents, euphoriques mais nous allons rester modestes. Nous n’allons pas faire la même erreur qu’après la victoire sur Bayonne. La victoire ne doit pas être une fin en soi. Nous faisons la différence ce soir en respectant les consignes : conquête, pressing défensif, occupation au pied… Nous y avons travaillé toute la semaine. Nous devons continuer de faire bloc comme ce soir et rester déterminés… ».

Jacques Laurans. « Avant d’analyser la victoire, je veux dire ma grande joie, mais aussi mon soulagement pour la suite de la saison. On a retrouvé ce soir toutes les valeurs qu’on aime dans le rugby agenais. La première mi-temps a été exemplaire d’engagement, de présence physique, de défense mais aussi de prises d’initiatives et on n’a jamais vraiment eu peur. Il faut aussi souligner l’apport de quelques joueurs, je pense aux deux nouveaux agenais Senekal et Tian. Toulon possède des joueurs extraordinaires possédant des cartes de visite hors du commun, mais aujourd’hui toutes ces vedettes ne se sont pas comportées en équipe et les Agenais ont apporté la preuve que quinze joueurs vraiment motivés et solidaires peuvent être meilleurs que quinze stars qui donnent parfois l’impression de perdre leur temps sur le terrain. On comprend mal comment ils n’ont pas réussi à régler leurs problèmes en touche, mais on ne va pas s’en plaindre… ».