Toulon sur les bons rails (lequipe.fr)

Toulon sur les bons rails (lequipe.fr)

31 juillet 2010 - 11:43

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Toulon – Racing-Métro 92, voilà une belle affiche de Top 14. Ce vendredi les deux équipes s’affrontaient sur la pelouse du stade Mayol dans un match amical qui n’avait pas encore toute la fougue d’une rencontre de championnat. Mais tant le vainqueur (Toulon, 39-10) que le vaincu ont déjà montré de belles choses.

Des stars déjà à la hauteur

Le premier point à extraire de cette rencontre est que les « Big Guns » des deux clubs sont déjà bien en forme. Côté toulonnais, Jonny Wilkinson s’est montré précis au pied (15 points, cinq sur six) et a rappelé à tout le monde à quel point il maîtrisait bien la conduite du jeu. Il faudra encore compter sur lui cette saison. Déjà enthousiasmant lors de sa première sortie la semaine dernière, George Smith a prouvé une nouvelle fois qu’il était à même d’apporter beaucoup au pack du RCT. Et Paul Sackey a inscrit son premier essai en Rouge et Noir. Seule ombre au tableau, la fracture au poignet droit de Jean-Philippe Genevois qui pourrait le tenir éloigné des terrains pour trois mois.

Au Racing, la démonstration était faite que même les internationaux ont besoin de vacances pour rester performant. Pour preuve, la prestation de Sébastien Chabal, dispensé de tournée estivale, qui a enthousiasmé ses entraîneurs. Et les deux petits nouveaux que sont Nicols Durand et Benjamin Fall ont montré que la greffe était en train de prendre avec les Ciel et Blanc. Ne reste plus qu’à peaufiner les automatismes avec le reste du groupe.

Des staffs satisfaits

«J’ai vu beaucoup d’engagement. C’était un vrai match sérieux. On est mieux en conquête par rapport à la saison dernière à la même époque» confie Philippe Saint-André, le coach toulonnais, dans les colonnes de L’Equipe. Simon Mannix, coach du Racing, n’attachait guère d’importance au résultat final et préférait se concentrer sur l’implication de ses joueurs. «Je ne suis pas du tout inquiet par ce que j’ai vu. Je connais la valeur des joueurs. Je ne critique pas du tout mon équipe». Si l’état d’esprit et la volonté sont bien déjà présents au sein des deux effectifs, il ne reste donc plus qu’à travailler sur les fameux détails et automatismes qui peuvent faire pencher la balance. D’un côté comme de l’autre.

(Photo: Guillaume Luque)

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