Un Racing aux deux visages

Un Racing aux deux visages

20 octobre 2011 - 9:09

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Vendredi soir, aux alentours de 23 heures. Les Racingmen quittent le stade Chaban-Delmas, la tête basse. Pour cause, ils viennent de subir un revers tout aussi surprenant que logique face au promu Bordelais (22-18). « On a fait de bonnes choses pourtant, » résume Jonathan Wisniewski. Et c’est bien ce « pourtant » qui blesse : le Racing attaque bien mais sa défense est perméable.

La preuve par les chiffres : depuis le début de saison, les Franciliens sont tout bonnement meilleure attaque (190 points inscrits) et pire défense (169 points encaissés) du championnat ! Une inconstance qui les place à la sixième place du Top14. Jusque là, rien de vraiment alarmant. Mais il ne faudrait pas que cette situation dure trop longtemps. Sous peine d’énerver encore un peu plus Pierre Berbizier…

Berbizier : « Nous sommes tous petits »

Cette nouvelle défaite à l’extérieur – la quatrième depuis septembre – qui plus est face au plus petit budget du championnat, a semblé irriter au plus haut point l’ancien sélectionneur de l’Italie. Dans l’intimité de son vestiaire, il aurait même tancé ses joueurs sur leur attitude : « Nous avons le comportement d’une grande équipe, alors que pour le moment nous sommes tous petits« . Mais s’il y en a au moins un qui se fait grand depuis le début de saison, c’est Jonathan Wisniewski. Auteur d’un sans-faute au pied (6 sur 6) vendredi dernier, l’ouvreur du Racing en est à sa 24ème tentative réussie de suite. Une statistique qui le place bien entendu en tête des réalisations (105 points) et de l’adresse (88,1 %).

Sauf que le Racing Métro ne peut pas se reposer uniquement sur la qualité de son buteur. Et la première mi-temps du match contre l’UBB en est le parfait exemple. Ultra-dominateur tout au long du premier acte, les Racingmen ont été incapables de concrétiser cette supériorité par un essai. Au contraire des Bordelais, qui, sur leur première incursion, aplatissent entre les perches. Une inconstance qui pourrait bien leur coûter cher, ce que confirme Julien Saubade : « Il ne faut pas que cette spirale dure trop longtemps. Nous devons réagir dès le week-end prochain à Colombes face à Toulon. » Ne reste plus qu’à passer des paroles aux actes.

Rugbyrama

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  1. Agatha 20 octobre 2011 à 11h

    Jean qui pleure et Jean qui rit…chanson populaire 💡

    "Jean qui pleure et Jean qui rit

    C'est le beau temps et la pluie

    L'un toujours vous réjouit

    Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie…." 😉

    Allez Toulon 😯 😯 😯

  2. Rciti 20 octobre 2011 à 13h

    Y en a marre des équipes qui veulent se relancer face a Toulon, déjà montpellier… Il faut viser au moins le bd

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