Eric Blondeau: « En sport, le huis clos, c’est de la peur »

Eric Blondeau: « En sport, le huis clos, c’est de la peur »

3 septembre 2013 - 18:25

12 Commentaires

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TOUXXQ901_EE_TRAVAUX STADE MAYOL.JPGToulouse refermé après sa défaite inaugurale à Bordeaux, Toulon en silence radio après l’échec à Grenoble : le Top 14 est déjà sous tension. Spécialiste du développement de la performance, Eric Blondeau a, entre autres, suivi l’ASM de 2009 à 2011. Il décrypte ce qui sous-tend le huis clos.

«Eric Blondeau, qu’est-ce qu’un huis clos ?
La définition du huis clos, en droit, c’est une audience à laquelle le public ne peut assister. En sport, le huis clos, c’est de la peur.

Y a-t-il différentes formes de huis clos ?
Il y a surtout deux axes : soit le huis clos est choisi, soit il est subi. S’il est choisi, c’est pour que l’adversaire ne puisse pas voir ce qui est mis en place. C’est stratégique, conscient et construit, parce qu’il y a de nouvelles combinaisons de jeu qui vont sortir du chapeau. La peur, dans ce cas-là, c’est que l’adversaire sache quelle est cette stratégie. Quand le huis clos est subi, c’est à cause de la peur d’être jugé, d’être comparé et analysé.

D’après vous pourquoi Toulon, après trois journées, comme Toulouse dès la deuxième journée de Championnat, instaurent le huis clos ?
Sans doute parce que les enjeux perçus par les décideurs sont supérieurs au jeu. Après, pour vraiment savoir le pourquoi, il faut être à l’intérieur du club. Mais là, il apparaît que l’enjeu, c’est-à-dire une défaite, fait peur tellement il est important. Du coup, l’outil du huis clos devient nécessaire. Que ce soit la seule réponse d’un club qui se sent en difficulté devant l’enjeu d’une défaite peut questionner.

Est-ce que les médias et le public qui assistent à un entraînement peuvent perturber à ce point une équipe de rugby professionnelle ?
Les médias et le public ne sont perturbants que si les entraîneurs l’ont décidé. Là, les coaches ont donné aux médias le pouvoir de les faire bouger, le pouvoir de transformer les choses. Ça veut dire que les entraîneurs ont quitté le jeu. Ça veut dire qu’il y a une perte de sens. Qu’il n’y a plus de corps et de solidité mais de la fragilité et de la peur. Le huis clos est une arme, mais qui est parfois disproportionnée vis-à-vis de ce qu’un entraîneur peut considérer comme une agression extérieure. La question qu’un entraîneur se pose ensuite est la suivante : comment est-ce que je sors du huis clos que j’ai instauré ? Et ce n’est pas toujours facile d’y répondre. Parce que le huis clos, c’est la perte du partage.»

Source: lequipe.fr

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12 Commentaires

  1. Hellboy 3 septembre 2013 à 18h- Répondre

    « Le huit-clos c’est la peur »

    lol !

    « Eric Blondeau a, entre autres, suivi l’ASM de 2009 à 2011. »

    Ah ben ça explique tout !

    Depuis quand vous diffusez les textes d’humoristes auvergnats ?

  2. Passionnercete 3 septembre 2013 à 18h- Répondre

    Fais tourner Éric ! C’est d’la bonne! :rotfl:

  3. alainc 3 septembre 2013 à 19h- Répondre

    Du grand n’importe quoi:
    Et le jour ou la peur sera vaincue les joueurs s’entraineront avec un nez de clown et une plume dans le c..?

  4. blindness 3 septembre 2013 à 19h- Répondre

    J’ai touché le fond en lisant cet article. Je ne peux que remonter. A réflexion philosophique, philosophie et demi non ?

  5. Laurent 3 septembre 2013 à 19h- Répondre

    Et ce cher Éric oublie de dire que ça peut être également pour bosser dans le calme, la concentration, la précision voir la rigueur pour ne pas voirs les reprises de volées être portées dans la presse car elle ne regarde que le groupe.

    Il a de sacrées idées arrêtées notre Blondinet…

  6. Genty83 3 septembre 2013 à 19h- Répondre

    J’ai peur de ma copine, elle gaspille trop. Depuis l’article du grand philosophe Blondeau, j’ai décrété le huis clos à la barraque, elle dort dehors sur le paillasson. Elle me fait tellement chier , heu non , tellement peur. Merci Mr Blondeau de nous faire partager votre science… Pauvre con !!!!!

  7. JR 3 septembre 2013 à 19h- Répondre

    Il aurait pu faire une rime au moins, quitte à raconter n’importe quoi…

  8. Hak83 3 septembre 2013 à 20h- Répondre

    « Spécialiste du développement de la performance »…

  9. starlette 3 septembre 2013 à 20h- Répondre

    il répète ce que les entraineurs lui ont soufflé sans même se rendre compte qu’ils l’ont pris pour une truffe le pauvre blondeau…je ne serais pas étonné que son vrais nom soit…. »blondin »

  10. yannick 4 septembre 2013 à 01h- Répondre

    son CV si un peu de lecture vous tente 🙂

    http://www.sephiroth.fr/medias/4a9fc4e52560c/files/cv-Blondeau-2013.pdf

    il picole trop de Cognac…

  11. RABOLIO 4 septembre 2013 à 07h- Répondre

    La peur lui écartillait les yeux, lui dilatait les pupilles, lui faisait suer son front, pâlir et rougir ses joues, dessécher ses lèvres, cliqueter des dents, trembler des quatre membres et frissonner la peau, alors il préféra s’assoir et penser à autre chose .

  12. coeurvarois 4 septembre 2013 à 09h- Répondre

    Si il pense que c est de la peur, je suis d avis de le mettre entre botha et roussow pour qu il decouvre la peur. Pauvre truffe