Jean-Baptiste Elissalde, après le nul de la semaine dernière à Brive (9-9), Toulouse a bien réagi…
Si on compare ce match à celui de la semaine dernière où les voyants étaient plus qu’au rouge, cette fois-ci, on penche plus du côté du vert. C’est la question que je me pose : Comment peut-on être aussi appliqué ou non en deux semaines de temps ? C’est en tout cas bien mieux que la semaine dernière.

Et en plus, vous prenez le bonus…
Ce n’était pas le but. Ça s’est ouvert parce qu’on marque en contre à la 60e. Ils se sont exposés pour aller chercher le bonus défensif. On s’est alors fait des passes, et même à 14, notre pressing a fait le reste. On a réussi à les contrer à quelques centimètres. Ça sourit certains jours. A certains moments, quand on n’avait pas le ballon en défense, on a été bien plus performant qu’il y a quelques semaines.

Vous possédez désormais une avance confortable (ndlr : Castres, troisième, est à dix points)…
Mais ce n’était pas un match plus important que celui de la semaine dernière au niveau comptable. C’était un match comme les autres. Il n’y avait pas forcément la pression du résultat. Maintenant, c’est vrai qu’il vaut mieux faire la course en tête, mais la rencontre a mis du temps à se dessiner. J’espère qu’on n’y a pas laissé trop de forces et de joueurs (Poitrenaud blessé à la cheville, ndlr).

On ne vous sent pas totalement rassuré…
Tout comme je n’étais pas complètement dépité la semaine dernière. Nous n’étions pas là pour nous rassurer, mais pour faire un bon match de rugby, retrouver des certitudes en conquête, en défense et dans notre rugby face à ce qu’il se fait de mieux en défense. Il ne faut pas monter aux arbres non plus. Ça a été un bon match de rugby, mais il n’y a pas de raison de s’emballer.