La défense paradoxale du RCT

La défense paradoxale du RCT

23 novembre 2011 - 11:52

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« C’est presque un paradoxe. Collectivement, on récupère les fautes individuelles. Mais on loupe encore 10 % de plaquages. C’est beaucoup trop. »
Ce constat de David Fraisse, responsable de la défense pour la deuxième saison au RCT, est sans concession. Ce spécialiste sait qu’au-delà de 6 voire 7% de plaquages manqués, l’équipe se met en danger.
Pourtant avec huit essais encaissés sur douze matchs joués depuis le début de la saison (cinq essais sur dix rencontres en Top 14, trois essais sur deux matches en Challenge européen), Toulon est premier de la classe.
Si les chiffres parlent d’eux-mêmes, reste à améliorer le travail individuel placé au service du collectif.
Cette satisfaction comptable n’est en rien une finalité pour l’ancien treiziste.« On est dans la bonne moyenne. C’est bien, mais on peut mieux faire en sachant que l’option zéro n’existe pas, avec notamment les ballons portés et les pénaltouches. On sait se montrer très rigoureux dans nos vingt mètres, un peu moins dans nos quarante, et encore moins dans le camp adverse. Or, notre rigueur dans la concentration et l’agressivité doit être la même et ce quelle que soit la zone où l’on joue. Depuis le début de la saison, on est en progrès. La communication commence à venir. C’est d’autant plus facile que nous avons des joueurs de haut niveau qui comprennent vite. Reste à faire en match ce qui est assimilé à l’entraînement.»
Depuis sa prise de fonction au RCT, David Fraisse a évolué tant sur le plan technique que pédagogique. « Je ne pense plus de la même manière», confie-t-il, aujourd’hui, après avoir été et en étant encore au contact de grands joueurs.
Des convictions
Aux côtés de Saint-André ou Laporte, ce technicien qui aime rester dans l’ombre apprend et emmagasine. «C’est un privilège de côtoyer et d’échanger avec des joueurs de la trempe de Wilkinson. C’est comme dans un rêve. Tu t’enrichis en permanence. Dans trois têtes, il y en a toujours plus que dans une seule»,avoue ce garçon de conviction qui reconnaît «n’avoir rien inventé ».
Sur l’approche défensive, le canevas entre PSA et Laporte reste le même. En revanche, certains schémas sont différents. Il n’entrera pas dans le détail se contentant d’ajouter : « On effectue un travail vidéo très précis. Ligne par ligne. Je souhaite que les joueurs continuent d’être à l’écoute. »
Si le corps arbitral ne semble pas favoriser le jeu, David est persuadé que « plus une équipe fait de jeu, plus elle a de chances de gagner».Ce sentiment est-il partagé par tous ? Il faudra voir à l’usage.
Mais pour cet ancien ailier, son souhait est que le RCT devienne champion de France. Peu lui importe que ce titre soit acquis avec la meilleure attaque ou… la meilleure défense.

« C’est presque un paradoxe. Collectivement, on récupère les fautes individuelles. Mais on loupe encore 10 % de plaquages. C’est beaucoup trop. »

Ce constat de David Fraisse, responsable de la défense pour la deuxième saison au RCT, est sans concession. Ce spécialiste sait qu’au-delà de 6 voire 7% de plaquages manqués, l’équipe se met en danger.

Pourtant avec huit essais encaissés sur douze matchs joués depuis le début de la saison (cinq essais sur dix rencontres en Top 14, trois essais sur deux matches en Challenge européen), Toulon est premier de la classe.

Si les chiffres parlent d’eux-mêmes, reste à améliorer le travail individuel placé au service du collectif.

Cette satisfaction comptable n’est en rien une finalité pour l’ancien treiziste.« On est dans la bonne moyenne. C’est bien, mais on peut mieux faire en sachant que l’option zéro n’existe pas, avec notamment les ballons portés et les pénaltouches. On sait se montrer très rigoureux dans nos vingt mètres, un peu moins dans nos quarante, et encore moins dans le camp adverse. Or, notre rigueur dans la concentration et l’agressivité doit être la même et ce quelle que soit la zone où l’on joue. Depuis le début de la saison, on est en progrès. La communication commence à venir. C’est d’autant plus facile que nous avons des joueurs de haut niveau qui comprennent vite. Reste à faire en match ce qui est assimilé à l’entraînement.»

Depuis sa prise de fonction au RCT, David Fraisse a évolué tant sur le plan technique que pédagogique. « Je ne pense plus de la même manière», confie-t-il, aujourd’hui, après avoir été et en étant encore au contact de grands joueurs.

Des convictions

Aux côtés de Saint-André ou Laporte, ce technicien qui aime rester dans l’ombre apprend et emmagasine. «C’est un privilège de côtoyer et d’échanger avec des joueurs de la trempe de Wilkinson. C’est comme dans un rêve. Tu t’enrichis en permanence. Dans trois têtes, il y en a toujours plus que dans une seule»,avoue ce garçon de conviction qui reconnaît «n’avoir rien inventé ».

Sur l’approche défensive, le canevas entre PSA et Laporte reste le même. En revanche, certains schémas sont différents. Il n’entrera pas dans le détail se contentant d’ajouter : « On effectue un travail vidéo très précis. Ligne par ligne. Je souhaite que les joueurs continuent d’être à l’écoute. »

Si le corps arbitral ne semble pas favoriser le jeu, David est persuadé que « plus une équipe fait de jeu, plus elle a de chances de gagner».Ce sentiment est-il partagé par tous ? Il faudra voir à l’usage.

Mais pour cet ancien ailier, son souhait est que le RCT devienne champion de France. Peu lui importe que ce titre soit acquis avec la meilleure attaque ou… la meilleure défense.

Source: varmatin.com

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  1. Franken 23 novembre 2011 at 13h

    En tous cas merci à lui, il fait du bon boulot !

  2. Laurent 23 novembre 2011 at 15h

    Sans faire de bruit il fait un sacré boulot ce mec ! Respect.

  3. Joël 23 novembre 2011 at 16h

    Et sur les mauls, tant offensifs que défensifs, il ne peut rien faire?

  4. Tof83 23 novembre 2011 at 16h

    Pour être honnête personnellement je n'y croyais pas en lui ! Il était entraineur des minimes ! Mais il faut bien reconnaitre qu'il fait un super boulot ! Chapeau !

  5. moureau alain 23 novembre 2011 at 17h

    allez David continu ton job que tu fais si bien !!

    Entraigues sera toujours avec toi.. 🙂

  6. bfi 23 novembre 2011 at 18h

    De la continuité avec lui, Pierrot, Azam et le staff médical/kiné, c'est très bien pour le club.

  7. melville 23 novembre 2011 at 18h

    @joël, il cite pudiquement les "ballons portés". J'ose donc espérer qu'il a vu la même chose que nous !!!! Sinon, du bon boulot quand même; meilleure défense malgré nos imperfections…pas mal sur le CV !

  8. rctrop 23 novembre 2011 at 20h

    il est certain que david Fraisse est à sa place au sein de l'effectif des entraineurs, car ce n'est pas que de cette année que la défense toulonnaise est rude et difficile à passer , les replacements des joueurs sur le terrain sont généralement continuelles,

    les joueurs appliquent ses consignes ,que demander de plus , d'être la meilleur attaque maintenant, mais il faut que les cocottes avancent avec toute la basse- cour derrière !!!!! 😆

  9. RABOLIO 23 novembre 2011 at 22h

    Celà fait plaisir d'entendre un spécialiste de la défense, dire que "plus une équipe fait de jeu, plus elle a de chances de gagner"

    Entièrement d'accord avec lui .

    Je reprendrai bien la phrase de Georges en anglais, mais j'ai peur d'être accusé de plagiat 😉

  10. boat83 23 novembre 2011 at 23h

    "No movement, no victory….."

    Ca doit être à peu près ça. Sans plagiat !

  11. Joël 24 novembre 2011 at 01h

    Oui melville, il fait très bien son boulot. Il est quand même étonnant que sur les ballons portés pour reprendre comme tu le dis son expression "pudique", on soit aussi nul que nous le sommes alors qu'après un désintérêt pour cet exercice, les règles l'ont remis à l'ordre du jour depuis deux ans déjà.

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