La maturité de Frédéric Michalak

La maturité de Frédéric Michalak

14 novembre 2012 - 17:33

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La maturité de Frédéric Michalak s’exprime aussi dans l’exercice des tirs au but. Meilleur partout, il y est devenu un modèle d’efficacité.

Samedi au Stade de France contre l’Australie, il y a eu Frédéric Michalak le joueur. Un ouvreur inspiré, efficace, intelligent, précieux et décisif à l’image de ses crochets pour paralyser Beale et mettre sur orbite Wesley Fofana. Un joueur qui a retourné le Stade de France, lui qui y avait été sifflé cruellement dans le Tournoi 2006. Déjà acclamé à la présentation des équipes, il était devenu idolâtré lors de son remplacement par François Trinh-Duc… Mais contre les Wallabies, le XV de France a aussi pu s’appuyer sur Frédéric Michalak le buteur. Philippe Saint-André jurait ne pas en douter : la France du rugby a désormais compris que le sélectionneur maîtrise ses dossiers.

Une efficacité en hausse

Un 100% avec deux pénalités et trois transformations. Des statistiques imparables, rehaussées par un drop-goal en cadeau bonus. Pas le plus difficile de sa carrière mais révélateur d’une intelligence totale. Il pèse désormais 285 points en Bleu – incluant ses 9 essais – ce qui en fait le cinquième marqueur de l’histoire du XV de France devant Morgan Parra. Mais surtout, une efficacité en hausse. La comparaison est frappante à la lecture des grilles statistiques de Top 14 : 52% de réussite en 2008/2009, 60,9% en 2009/2010, 71% en 2010/2011. Et cette saison 81% avec Toulon.

Mardi, Frédéric Michalak est encore venu clôturer le défilé des Bleus en conférence de presse. Parce qu’il avait encore été le dernier à quitter l’entraînement. « Je suis resté un peu. J’ai fait quelques exercices ».

« J’ai souvent perdu contre les Argentins… »

Le retour au premier plan depuis son passage chez les Sharks dans le Super Rugby est facilité par ses qualités de buteur. Un atout en plus à l’heure des choix. Il a toujours su buter. Mais probablement jamais au niveau de constance qui est le sien désormais. Les dividendes d’une nouvelle fréquence d’entraînement ou d’une autre méthodologie ? « C’est un tout »», répond-il. « Cela fait quelques années maintenant. Il y a beaucoup de routine à mettre en place pour garder la même technique dans le jeu au pied de déplacement, sur les coups d’envoi et dans l’exercice du buteur ». Pas de quoi s’en vanter à ses yeux : « C’est mon boulot ». Mais cette approche l’épanouit : « Je prends beaucoup de plaisir », dit-il, pétillant. Qu’un 100% comme celui signé au Stade de France ne doit pas gâcher… Mais qui ne change rien : travailler encore et encore. Sa maturité s’exprime partout. Le buteur est prêt à entrer en scène. D’autant plus motivé par une histoire dont il aimerait changer le cours. « J’ai souvent battu l’Australie et j’ai souvent perdu contre les Argentins… ».

Source: rugbyrama.fr

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  1. starlette 14 novembre 2012 à 19h

    c'est vrai que le prodige du début de ce jeune siècle est venu renaître au rct mais lui c'est pour mieux battre le stade toulousain.sa première victoire a été le xv de france mais la plus belle revanche serait d'être champion avec toulon

  2. Alexis 14 novembre 2012 à 20h

    par contre il a manqué un drop aussi samedi mais super match de notre michalak !! 🙂

  3. Genty83 14 novembre 2012 à 20h

    Bonsoir,

    Je suis sur IPhone,

    Le blog est devenu illisible avec cette nouvelle version merdique.

    Désolé même pour un fan , c'est trop dur.

    Je ne viendrai plus.

    Ciao et merci pour avant.

    • Dav-D 14 novembre 2012 à 20h

      Bonsoir Genty83,

      avant d'évoquer une "version merdique" comme vous le dites, il serait préférable de nous dire quel est le problème, puisque il n'y a eu aucune modification concernant la version mobile.

      Merci à vous, sinon tant pis.

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