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Pierre Rabadan explique pourquoi le Stade-Français peut bousculer Toulon

Pierre Rabadan explique pourquoi le Stade-Français peut bousculer Toulon

Le mercredi 3 juin 2015 à 18:16 par David Demri

7 Commentaires

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Ils brillent dans l’ombre et portent le Stade français depuis le début de la saison. Van der Merwe, Pyle, Burban et Camara sont devenus incontournables dans le dispositif de Gonzalo Quesada. Figure emblématique du club parisien, Pierre Rabadan nous présente ses quatre coéquipiers, qui affronteront Toulon vendredi soir en demi-finale du Top 14.

  • Heinke Van der Merwe (30 ans, 183 cm, 115 kg, pilier gauche)

« Depuis son arrivée, son apport en mêlée fermée nous a énormément soulagé. Il est plutôt discret dans son tempérament mais son intégration a été très rapide. Même s’il a été écarté des terrains pendant quatre mois (il a été opéré d’un tendon d’un biceps en septembre 2014, ndlr). C’est vraiment une bonne surprise. Il est tout simplement impressionnant. On retrouve cette culture du combat des Sud-Africains (il a joué avec les Golden Lions de 2006 à 2010 avant de rejoindre le Leinster, ndlr). On voit avant tout son travail dans la mêlée mais au delà de ça, il a une grosse activité et commet peu de fautes. Il correspond tout à fait au pilier dont on avait besoin dans notre projet de jeu. C’est un joueur qui marque ses adversaires (il a disputé 18 matchs dont 15 comme titulaire, ndlr) ».

  • Hugh Pyle (26 ans, 201 cm, 118 kg, deuxième ligne)

« J’avoue qu’on ne le connaissait pas très bien mais son recrutement nous a fait un bien fou. Il s’est rapidement imposé par la qualité de son jeu ballon en mains. Ça nous a tous bluffés. C’est le deuxième-ligne australien dans la lignée des John Eales. Sa dextérité et sa faculté à faire jouer après lui dans le jeu courant m’impressionnent. Il prend toujours les bonnes décisions. Dans l’optique de mettre un jeu ambitieux, sa présence dans le groupe est évidente. Et il gagne ses duels! Après, il est très longiligne et amène de sérieux atouts dans le domaine aérien. Sa personnalité est assez réservée à la différence de Van der Merwe, qui interagit beaucoup avec les autres, mais sur un terrain, il sait être un combattant de l’ombre. Sa saison est parfaite (il a disputé 25 matchs dont 20 comme titulaire, ndlr) ».

 » Pour moi, Burban n’a pas d’équivalent physiquement en France »

  • Antoine Burban (27 ans, 189cm, 101 kg, troisième-ligne aile)

« Pour les anciens qui ont connu son éclosion en 2007/2008, le parcours d’Antoine est tout sauf une surprise. Il a connu de graves blessures (notamment au dos en 2008/2009, ndlr), mais il a cette faculté mentale à revenir plus fort. Antoine est un combattant dans l’âme. On en parle un peu moins parce qu’il ne figure pas régulièrement en équipe de France mais j’en parlais dernièrement avec le staff des Bleus, pour moi il n’a pas d’équivalent physiquement en France. Tout poste confondu, c’est le joueur le plus puissant du club. Pendant longtemps, il n’arrivait pas à se faire mal et à tenir un match entier mais aujourd’hui, quand il est à 100% de ses moyens, il est le meilleur sur le terrain. Et son impact sur les plaquages est redoutable. Il casse les plaquages comme personne (il a disputé 15 matchs dont 14 comme titulaire, ndlr) ».

  • Djibril Camara (25 ans, 181cm, 85 kg, arrière)

« Malgré son jeune âge, il porte l’ADN du club. On sait qu’il a connu des saisons difficiles mais cette année, il n’est plus baladé. On sent qu’il a mûri! Il affiche de la sérénité à l’arrière et ne doute pas. C’est l’électron libre qui impulse le jeu total souhaité par le staff. Mais il a besoin d’être mis en confiance pour se pérenniser au plus haut niveau. C’est une chance de l’avoir et sa régularité dans les matchs couperets le rendent indispensable. Mais Djibril a conscience que son potentiel est encore grand. Le staff lui a donné sa chance et il n’a pas déçu. On a besoin d’un joueur insouciant comme lui pour sublimer le jeu du groupe (il a disputé 21 matches dont 21 comme titulaire, ndlr) ». 

Source: rugbyrama.fr

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7 Commentaires

  1. JP83 3 juin 2015 at 18h- Répondre

    C’est bien mon Pierrot ! Bousculer le RCT est une chose ….le GAGNER c’est autre chose …. Go Toulon !

  2. farci83 3 juin 2015 at 18h- Répondre

    Tu veux que l’on cite les nôtres toi !

  3. pierrot83 3 juin 2015 at 19h- Répondre

    Salut à tous.
    Bousculer ne veut pas dire tomber.
    Je viens de lire sur l’équipe,que Census Johnstson allait être requalifié pour la demi-finale ST-ASM.
    Souvenez-vous de notre Carlito, suspendu pour un soit disant placage cathédrale ( plutôt presbytère, pour moi ), cette clémence ne fut pas appliquée.
    Ce qui me fais dire, que sur l’échelle des valeurs de la FFR et de la LNR, Toulouse est un club classé vertueux, tandis que notre cher RCT fait partie de la  » French voyou-rugby « .
    Voilà, l’impartialité est encore une fois écornée, et au dépend de qui ? Et bien du RCT.
    Pour arriver à faire un autre doublé, il va falloir cravacher 2 ou 3 fois plus que les autres.
    Mais j’y crois ferme, et contre vents et marées, nous aurons le BRENUS.

  4. coeurtoulonnais 3 juin 2015 at 19h- Répondre

    si seulement 4 joueurs parisiens peuvent nous bouscule, nous ont n’a 15 mecs qui peuvent en faire autant ! 😀

  5. jeannot 3 juin 2015 at 19h- Répondre

    bonsoir quimporte equipe sa reste un spectacle et mon plaisir ces de voir le rct gagner et si en perd ces pas la fin du rct sa reste une defaite dur ces sur mes avec un titre ces deja formidable

  6. lusar 3 juin 2015 at 19h- Répondre

    bousculer quoi mon cher rabadan les citrons peut etre tu reves un petit peux vive le rct

  7. JP83 3 juin 2015 at 22h- Répondre

    ça Pique les Yeux ton écriture mon Jeannot :laugh: :laugh: :laugh: