Quand David Jaubert nous raconte son incroyable aventure avec le Rugby Club Toulonnais

Quand David Jaubert nous raconte son incroyable aventure avec le Rugby Club Toulonnais

17 juillet 2017 - 10:12

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L’ancien ailier du Rugby Club Toulonnais, David Jaubert s’est confié lors d’une longue interview accordée à Var-matin.

Ce-dernier est revenu sur la victoire du championnat de France et donc du Brennus en 1987, alors qu’il avait tout juste 18 ans. Il explique pourquoi à seulement 18 ans, il a joué cette finale. Extrait:

« Pour être franc, je n’étais pas conscient de tout ce qu’il se passait, j’étais jeune, à peine 18 ans, c’était ma première saison à Toulon où je jouais en junior. Il a fallu que Thierry Fournier se blesse avant le match pour que je sois remplaçant, puis que Pascalou se blesse à la demi-heure de jeu pour que je rentre. Je me souviens de ce Parc des Princes fabuleux, avec ses tribunes près du terrain, puis des avants qui me font un clin d’œil pour me rassurer quand j’entre en jeu, tout comme Jérôme Gallion qui m’a beaucoup parlé. »

Il ne le cache pas: cet essai de la gagne qu’il marque en finale a changé sa vie. Extrait:

« En fait, je fais deux matches en fin de saison, Pau et Nîmes, où je marque cinq essais. Ça tape dans l’œil du barbu (surnom de Daniel Herrero, le mythique entraîneur de l’époque). Et il me prend pour les phases finales, vu qu’il y a des blessés. Et surtout il a eu les c…. de me faire rentrer, moi, un gamin. Il y a d’autres dirigeants qui ont fait une drôle de tête quand ils m’ont vu m’échauffer, mais il a eu peur de rien, le mec. Et en plus je marque un essai. Ça a changé ma vie complètement, je lui dois beaucoup… »

Par ailleurs, David Jaubert a expliqué qu’il était encore trop jeune, en 1 987, pour comprendre réellement l’exploit accompli. Il affirme ne pas avoir apprécié la fête à sa juste valeur. Extrait:

« Oui, mais là encore, vu mon âge, je ne l’ai pas appréciée à sa juste valeur. Je me souviens que te lendemain matin, René Combeau, un dirigeant, me voit et me propose d’aller prendre un petit-déjeuner. Moi, du haut de mes 18 ans, je demande croissant et chocolat, et là il me dit: « Non, minot, aujourd’hui c’est un grand jour, c’est caviar et Cristal Roederer »! En revanche, le deuxième titre, en 1992, celui-là je peux te dire que je l’ai savouré, j’ai compris la valeur que ça avait. Je l’ai arrosé un été entier, on a emmené le boucher de partout. »

Pour conclure, David Jaubert affirme que tous les été, la génération Toulonnaise de 1 987 se retrouve en Corse. Extrait:

« Bien sûr, tous les étés on se retrouve, et on part en Corse, là on vient de faire le « Mare à Mare », un sentier de randonnée, on était dix-huit. Mais c’était le rugby d’avant, on était tous du coin, voire du quartier, maintenant, le jour où ils veulent fêter quelque chose, il leur faut une agence de voyages ! Mais il ne faut pas croire que tout est toujours rose, là on vient de perdre un des nôtres. »

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1 Commentaire

  1. lecuréduXV 17 juillet 2017 at 19h- Répondre

    gardez ces valeurs , vos valeurs ..et Eric Melville sera toujours avec vous