Sébastien Bruno prêt à rempiler au RCT

Sébastien Bruno prêt à rempiler au RCT

9 février 2012 - 10:18

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Le talonneur est l’un des cadres du RCT. Il croit en une qualification pour les phases finales qui, de fait, lui permettrait de prolonger son bail dans le Var
Fort de ses quinze ans de professionnalisme, Sébastien Bruno fait partie des valeurs sûres du rugby hexagonal.
Pour sa troisième saison dans les rangs du RCT, ce Nîmois d’origine, passé par Béziers, Pau et Sale, poursuit son bonhomme de chemin. Avec bonheur. Poussé dans ses retranchements par les jeunes Mika Ivaldi et Jean-Charles Orioli, les prometteurs talonneurs issus de la formation du cru, le doyen de la première ligne toulonnaise s’adapte aux aléas du club.
Venu dans le Var à la demande de Philippe Saint-André, il s’est fondu dans le moule demandé par Bernard Laporte. « Les styles de management sont différents même si la trame reste la même sur la conquête. Quand ça n’allait pas dans ce secteur-là, on entendait Philippe. Aujourd’hui quand ça ne va pas, on entend Bernard en beaucoup plus fort. La principale différence entre les deux hommes, c’est que Laporte est plus dur avec le collectif que Saint-André », précise ce numéro 2 qui fait tout pour rester numéro un à son poste.
Sébastien Bruno, qui a déjà prolongé son bail avec Toulon d’un an à l’intersaison, pourrait bien faire de même la saison prochaine pour peu que le RCT dispute la H Cup. Il est, à ce propos, dans la même configuration que son partenaire de la première ligne Laurent Emmanuelli.
Même s’il pense à une reconversion dans le rugby (il est aussi responsable d’une société de compléments alimentaires), ce meneur se sent parfaitement capable de jouer les prolongations. « M’arrêter me fera bizarre après tant d’années (il a commencé le rugby à onze ans, Ndlr.) passées à jouer puis vivre de ma passion. Mais il faut bien s’y préparer un jour. »
Se prouver qu’ils sont au niveau
Ravi de côtoyer, et conseiller occasionnellement, ses deux concurrents au poste, il porte sur les jeunes postulants un regard bienveillant.« Que ce soit Ivaldi ou Orioli, ils sont des plus prometteurs. Ils n’ont pas le même style de jeu. Tous deux ont beaucoup d’ambitions. Le premier est un gros plaqueur, qui fait preuve de beaucoup d’envie, solide en mêlée même s’il doit encore travailler. Le second, très explosif, aime le ballon. Il a le bon gabarit et fait preuve d’une belle assurance. Il est aussi plus fougueux. Mais tous deux savent que le rugby est une école d’humilité, une remise en question permanente. Ce qu’ils font aujourd’hui est déjà énorme. Une chose est sûre, pour moi, cette concurrence est excellente. Elle m’empêche de vieillir. »
Satisfait de la bonne troisième place du RCT, Seb sait que rien n’est acquis pour autant. « On est certes bien engagé. De gros matchs nous attendent avec les réceptions de Montpellier, Castres, le Racing ou encore Toulouse. De plus, il faudra essayer d’aller glaner des points face à l’USAP, Brive ou le Stade Français. Il ne faut surtout pas croire qu’on est arrivé. On fait preuve encore de trop nombreuses lacunes. On n’a pas ni la régularité ni l’expérience d’un groupe comme Toulouse ou Clermont. Ce vécu, cette solidarité, cette cohésion ; ça ne se décrète pas d’un claquement de doigts. C’est une question de sensations qui ne peuvent être acquises qu’en participant à des matches de très haut niveau. »
Et d’enfoncer le clou en rappelant si besoin était : « Le RCT a retrouvé la première division il n’y a pas si longtemps. Voilà pourquoi, il a été obligé de recruter. Reste désormais à stabiliser le groupe pour éviter de repartir à zéro ou presque chaque saison. »
Dans l’immédiat, Bruno et ses coéquipiers préparent la réception ce samedi de Bordeaux-Bègles, bonne surprise de ce championnat. « Ils viennent à Mayol pour se prouver qu’ils sont au niveau. Bordeaux n’a pas un impérieux besoin de points comme Bayonne. Voilà pourquoi, je pense qu’ils seront plus dangereux. Nos adversaires ne comptent peut-être pas de grands noms dans leur équipe, mais ils ont un bon système de jeu qu’ils appliquent parfaitement. Bordeaux-Bègles m’impressionne par sa vitesse dans le jeu et par les progrès accomplis en mêlée. Cette équipe évolue sur toute la largeur et fait preuve d’une réelle envie de jouer, à l’inverse de Lyon ou Brive, qui ne pensent qu’à casser le jeu. »
Sébastien Bruno, en bon bâtisseur, sait que son équipe est régulièrement au pied du mur.
En bon chef d’équipe, il veut proposer de la belle ouvrage. Et voir ainsi toujours plus haut, toujours plus loin.

Le talonneur est l’un des cadres du RCT. Il croit en une qualification pour les phases finales qui, de fait, lui permettrait de prolonger son bail dans le Var

Fort de ses quinze ans de professionnalisme, Sébastien Bruno fait partie des valeurs sûres du rugby hexagonal.

Pour sa troisième saison dans les rangs du RCT, ce Nîmois d’origine, passé par Béziers, Pau et Sale, poursuit son bonhomme de chemin. Avec bonheur. Poussé dans ses retranchements par les jeunes Mika Ivaldi et Jean-Charles Orioli, les prometteurs talonneurs issus de la formation du cru, le doyen de la première ligne toulonnaise s’adapte aux aléas du club.

Venu dans le Var à la demande de Philippe Saint-André, il s’est fondu dans le moule demandé par Bernard Laporte. « Les styles de management sont différents même si la trame reste la même sur la conquête. Quand ça n’allait pas dans ce secteur-là, on entendait Philippe. Aujourd’hui quand ça ne va pas, on entend Bernard en beaucoup plus fort. La principale différence entre les deux hommes, c’est que Laporte est plus dur avec le collectif que Saint-André », précise ce numéro 2 qui fait tout pour rester numéro un à son poste.

Sébastien Bruno, qui a déjà prolongé son bail avec Toulon d’un an à l’intersaison, pourrait bien faire de même la saison prochaine pour peu que le RCT dispute la H Cup. Il est, à ce propos, dans la même configuration que son partenaire de la première ligne Laurent Emmanuelli.

Même s’il pense à une reconversion dans le rugby (il est aussi responsable d’une société de compléments alimentaires), ce meneur se sent parfaitement capable de jouer les prolongations. « M’arrêter me fera bizarre après tant d’années (il a commencé le rugby à onze ans, Ndlr.) passées à jouer puis vivre de ma passion. Mais il faut bien s’y préparer un jour. »

Se prouver qu’ils sont au niveau

Ravi de côtoyer, et conseiller occasionnellement, ses deux concurrents au poste, il porte sur les jeunes postulants un regard bienveillant.« Que ce soit Ivaldi ou Orioli, ils sont des plus prometteurs. Ils n’ont pas le même style de jeu. Tous deux ont beaucoup d’ambitions. Le premier est un gros plaqueur, qui fait preuve de beaucoup d’envie, solide en mêlée même s’il doit encore travailler. Le second, très explosif, aime le ballon. Il a le bon gabarit et fait preuve d’une belle assurance. Il est aussi plus fougueux. Mais tous deux savent que le rugby est une école d’humilité, une remise en question permanente. Ce qu’ils font aujourd’hui est déjà énorme. Une chose est sûre, pour moi, cette concurrence est excellente. Elle m’empêche de vieillir. »

Satisfait de la bonne troisième place du RCT, Seb sait que rien n’est acquis pour autant. « On est certes bien engagé. De gros matchs nous attendent avec les réceptions de Montpellier, Castres, le Racing ou encore Toulouse. De plus, il faudra essayer d’aller glaner des points face à l’USAP, Brive ou le Stade Français. Il ne faut surtout pas croire qu’on est arrivé. On fait preuve encore de trop nombreuses lacunes. On n’a pas ni la régularité ni l’expérience d’un groupe comme Toulouse ou Clermont. Ce vécu, cette solidarité, cette cohésion ; ça ne se décrète pas d’un claquement de doigts. C’est une question de sensations qui ne peuvent être acquises qu’en participant à des matches de très haut niveau. »

Et d’enfoncer le clou en rappelant si besoin était : « Le RCT a retrouvé la première division il n’y a pas si longtemps. Voilà pourquoi, il a été obligé de recruter. Reste désormais à stabiliser le groupe pour éviter de repartir à zéro ou presque chaque saison. »

Dans l’immédiat, Bruno et ses coéquipiers préparent la réception ce samedi de Bordeaux-Bègles, bonne surprise de ce championnat. « Ils viennent à Mayol pour se prouver qu’ils sont au niveau. Bordeaux n’a pas un impérieux besoin de points comme Bayonne. Voilà pourquoi, je pense qu’ils seront plus dangereux. Nos adversaires ne comptent peut-être pas de grands noms dans leur équipe, mais ils ont un bon système de jeu qu’ils appliquent parfaitement. Bordeaux-Bègles m’impressionne par sa vitesse dans le jeu et par les progrès accomplis en mêlée. Cette équipe évolue sur toute la largeur et fait preuve d’une réelle envie de jouer, à l’inverse de Lyon ou Brive, qui ne pensent qu’à casser le jeu. »

Sébastien Bruno, en bon bâtisseur, sait que son équipe est régulièrement au pied du mur.

En bon chef d’équipe, il veut proposer de la belle ouvrage. Et voir ainsi toujours plus haut, toujours plus loin.

Source: varmatin.com

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  1. Matt 9 février 2012 à 11h

    Si t arrête tu peux venir jouer à carqué si tu veux

  2. Us man 9 février 2012 à 13h

    Qu il laisse la place aux jeunes!! Il en a pris assez de la monnaie!!

  3. marco83 9 février 2012 à 13h

    tres bien le gars , mais pour l'avenir meme cas que lolo emmanuelli , il ne tient plus la distance et question lancers de pizzas la il est au point , serieusement , il ne faudrait pas qu'il fasse la saison de trop meme si c'est un joueur pour lequel j'ai beaucoup de respect

  4. Thierry83 9 février 2012 à 13h

    faut arrêter, un moment donné faut savoir dire stop !! Il a était très bon mais maintenant faut tourner la page. Place à la jeunesse !!!

  5. cocotte 9 février 2012 à 13h

    pour votre LOLO faut demander a l autre pourquoi il le fait tjrs jouer ?????

  6. Mimo83 9 février 2012 à 13h

    Pas d'accord.

    Malgré son âge, Sébastien Bruno est un joueur essentiel, exemplaire, pas parfait mais qui a encore largement le niveau. Même si il va devoir se ménager un peu pour tenir le coup.

    S'il devait partir, il faudrait forcément le remplacer par un talonneur de très (très) haut niveau, et ce même si les jeunes Orioli et Ivaldi commencent à faire leur trou en équipe 1ère (surtout le 1er, le 2nd écope pour l'instant d'une mention "peut et doit un peu mieux faire", mais ce n'est que mon avis).

    Normalement, si tout va bien, la saison prochaine, nous allons devoir nous battre en Top 14 (un championnat de plus en plus difficile, serré, chaque saison) et en Hcup (objectif 1/4 de finale, pour faire au moins aussi bien que l'année dernière et pour gagner autant de places que possible dans le classement ERC, pour avoir un tirage un peu moins difficile la saison suivante, et ainsi de suite…).

    Je ne m'inquiète pas plus que ça pour le temps de jeu d'Orioli et Ivaldi, si ils se montrent à la hauteur du très haut niveau et des objectifs du club, ils joueront forcément, et de plus en plus.

    Mais en cas de pépin (que je ne souhaite pas) ou tout simplement pour assurer un turn over nécessaire et salvateur, la prolongation de Bruno pour une saison est quasiment indispensable, sachant que la piste Servat est en train de sérieusement s'éloigner…

    Je pense qu'un accord raisonnable sera trouvé, le joueur a réellement très envie de rempiler pour une ultime saison et le club va certainement lui faire une proposition avec un salaire raisonnable. Ce ne sera pas un pb d'argent et Bruno, qui a déjà assuré ses arrières pour l'après rugby, ne devrait pas s'arrêter à cela.

  7. Gilles Technique 9 février 2012 à 15h

    Si Bruno a vraiment encore envie, il peut faire un an de plus!

    Il n'ignore rien des sacrifices à faire pour rester au plus haut niveau.

    Je pense également qu'il peut tirer nos deux jeuens vers le haut, cela peut-être aussi faire partie du deal!

    Et puis, jusqu'à preuve du contraire qui est meilleur que Bruno? il n'y a pas si longtemps la presse le considérait toujours comme le meilleur talon derrière Servat!!!

    A cet âge c'est l'envie et rien que l'envie qui compte!

    On est d'abord vieux dans la tête, c'est bien après que les jambes ne suivent plus!!!

  8. biloute 83 9 février 2012 à 16h

    A mon humble avis ce serait bien que Sébastien BRUNO rempile un an , l'âge est secondaire voyez Mario LEDESMA à Clermont pendant ces dernières années ….. il ne jouait pas les matchs complets (encore que ….) et était vraiment indispensable au milieu de son pack !¨pour Sébastien c'est la même chose !

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