Matt Giteau: « On se doit d’être fair-play et féliciter le Stade français »
Matt Giteau: « On se doit d’être fair-play et féliciter le Stade français »
Le lundi 8 juin 2015 à 14:19 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le polyvalent trois-quarts Toulonnais Matt Giteau est revenu sur la défaite du RCT contre le Stade-Français, en demi-finale du Top 14.
Selon lui, Paris mérite sa victoire et il n’y a pas de problème de fraicheur physique à Toulon. Sur un plan personnel, il explique se sentir bien et ne pas être blessé. Il espère pouvoir disputer la Coupe du monde. Extrait:
La domination parisienne en mêlée fermée a-t-elle provoqué votre défaite dans un match pourtant commencé de la plus belle des manières avec l’essai de Drew Mitchell ?
Le Stade français nous a aussi été supérieur chez les trois-quarts. Nous sommes tombés sur un grand Paris. Nous, nous n’avons pas pu, ni su, développer notre jeu, mettre en place notre rythme. C’est la loi du sport. Ces dernières années, nous remportions beaucoup de rencontres, nous avions oublié ce que c’était que d’être dans le camp des perdants. Mais on se doit d’être fair-play et féliciter le Stade français pour sa prestation.
Un mot sur Drew Mitchell qui réalise une deuxième partie de saison de haut niveau ?
C’est mon ami, mon frère, mais c’est aussi l’un des plus grands ailiers de la planète. Dans les jugements sur les
ailiers, on oublie trop souvent qu’à ce poste, la prestation dépend beaucoup de celle des autres et des ouvreurs en particulier. Si vous ne le trouvez pas bon une fois, c’est parce que j’ai raté mon match.
Avez-vous manqué de fraîcheur physique ? Toulon a paru accuser le poids des ans…
Non, je crois surtout qu’en face, il y avait de l’enthousiasme à revendre. Ils ont fait du bon boulot. Ils nous ont privés de ballons en touche, chahutés nos mêlées, dans ces cas-là, après mettre en place son rugby devient plus difficile. Que cela soit en hémisphère Sud ou Nord, quand un paquet d’avants domine l’autre, la physionomie du match est compliquée à renverser.
Le fait de jouer sur les deux tableaux, d’aller au bout en Coupe d’Europe, a-t-il finalement pesé sur vos organismes ?
Je ne sais pas… (il réfléchit) Je ne pense pas. Personnellement, en tout cas, je n’ai pas le sentiment d’être fatigué ou de ressentir de la lassitude. Nous avons eu une semaine supplémentaire pour nous préparer. J’étais frais pour jouer ce match. Je ne veux pas me cacher derrière cela. Bien sûr que la Coupe d’Europe est exigeante mais Paris a été meilleur. Point. Il faut leur laisser ce crédit. Il nous faudra voir et analyser pourquoi cette année, Paris nous a battus à chaque fois, mais n’utilisons pas l’excuse de la fatigue. C’est juste le sport, ils ont été meilleurs que nous. C’est dommage pour nous, pour les joueurs qui vont nous quitter.
Et personnellement, comment vont vos adducteurs ?
Pas de problème ! (sic)
La Coupe du monde est-elle votre prochain défi ?
Ce n’est pas moi qui décide de cela. Je n’ai prévu de prendre qu’une semaine de vacances et après je vais reprendre
le travail physique. Après, je vais attendre que le sélectionneur Michael Cheika communique le squad. Je ne sais même pas exactement à quelle date il va le faire. Dans ma tête, je suis d’abord et avant tout joueur pour le RCT. En équipe nationale, j’irai en courant, mais on parle tellement de mon possible retour dans les médias, ici en France ou en Australie, que j’évite de me projeter pour ne pas être déçu.
Source: Midi Olympique
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2 Commentaires
Voilà !
C’est un grand joueur, et il parle comme tel.
Tout le monde devrait le prendre en exemple.
@jak84 +1 IDEM ..