3 joueurs cadres du Stade Rochelais de retour pour affronter Toulon à Mayol !

3 joueurs cadres du Stade Rochelais de retour pour affronter Toulon à Mayol !

Le jeudi 18 septembre 2025 à 22:27 par David Demri

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Privé de Nolann Le Garrec et d’Antoine Hastoy, le Stade rochelais se prépare à affronter Toulon dimanche soir (21 h 05) en clôture de la 3e journée de Top 14. Mais le club maritime peut compter sur plusieurs retours de poids, dans un groupe qui semble avoir trouvé un état d’esprit renouvelé.

Paul Boudehent résume le ressenti collectif via Midi Olympique :

« Pour l’instant, c’est l’une de mes meilleures années en termes d’ambiance. L’état d’esprit a évolué, on a pris conscience qu’on a tous besoin les uns des autres. C’est étroitement lié à une bonne dose d’humilité. Quand tu comprends que tu ne peux pas faire tout seul, tu te tournes vers les autres. »

Romain Carmignani confirme cet optimisme, notamment grâce aux retours de plusieurs cadres : « Pas mal de mecs reviennent aider l’équipe, c’est chouette. »

Reda Wardi, Ulupano Seuteni et Jack Nowell, tous éloignés des terrains en raison de blessures au mollet, sont pressentis pour effectuer leur première apparition de la saison.

Mayol, entre coups d’éclat et lourdes chutes

Depuis 2014, les Rochelais connaissent des fortunes diverses à Toulon : autant de victoires que de lourdes défaites, parfois au-delà des 40 points encaissés. L’an dernier encore, malgré une entame rêvée (0-17), ils avaient cédé lourdement (45-26). Cette saison, le staff veut trouver un équilibre entre jeu offensif et pragmatisme.

Pierre Bourgarit insiste sur la nécessité d’être plus sélectif dans les choix :

« On a la volonté de vouloir créer du jeu, de marquer des essais. Mais il faut qu’on arrive à trier certains ballons, faire attention à ne pas se les jeter sur la tête. Des fois, il faut « poser » les rucks. Ça nécessite pour la défense, surtout quand on a « bréché », de devoir reculer. C’est tout aussi bénéfique que de vouloir laisser le ballon en vie. Il faut garder cette ambition de jeu mais en étant parfois plus raisonnable. »

Tirer les leçons du passé

Pour Jules Favre, les difficultés du début d’année 2025 ont forgé une nouvelle mentalité :

« Quand on était face au mur, il n’y avait plus de domicile ou d’extérieur. Moi, j’ai pris conscience de ça : même si tu n’es pas devant ton public, c’est un match de rugby. C’est toi contre toi et pour l’équipe. Regardez la saison dernière, on a réussi à gagner à Bordeaux, à Vannes. C’était chaud mais on a gagné à Vannes quand même. C’est différent parce qu’on n’est pas dans le même confort, mais si on arrive à passer outre, ça peut être vraiment bien. »

À l’aube d’un calendrier exigeant – trois déplacements sur les quatre prochaines journées –, les Maritimes savent que leur capacité à voyager pourrait conditionner la suite de leur saison. Toulon sera un premier test grandeur nature.

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