3 membres du RAID encadrent H24 le groupe France, en Nouvelle-Zélande !

3 membres du RAID encadrent H24 le groupe France, en Nouvelle-Zélande !

Le lundi 7 juillet 2025 à 21:55 par David Demri

6 Commentaires

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Douze mois après un été argentin marqué par des affaires retentissantes, le XV de France a entamé sa tournée en Nouvelle-Zélande dans un cadre sécuritaire et réglementaire bien plus strict.

Dans une ambiance empreinte de vigilance, la délégation tricolore évolue désormais sous l’œil attentif du RAID, unité d’élite de la police nationale, présente pour garantir la sérénité du groupe.

Le journal L’équipe revient avec précision sur les nouvelles règles de sécurités mises en place par la FFR pour cette Tournée estivale en Nouvelle-Zélande.

Samedi soir, après une courte halte à l’hôtel consécutive à leur défaite contre les All Blacks (31-27), les Bleus ont repris la route vers un restaurant réservé pour la soirée. À Dunedin, où les distances sont minimes, aucun joueur ne s’est dispersé. Contrairement aux habitudes du passé, la vie du groupe reste entièrement cadrée.

Le choc argentin toujours dans les mémoires

Le 6 juillet 2024, après un succès convaincant face aux Pumas (13-28), les joueurs avaient profité d’une soirée de célébration autorisée. Ce qui devait être un moment festif a rapidement basculé dans une spirale incontrôlable.

Des propos racistes de Melvyn Jaminet, relayés sur les réseaux sociaux, avaient entraîné son rapatriement immédiat. Dans les heures suivantes, Hugo Auradou et Oscar Jegou étaient arrêtés à l’hôtel et incarcérés à Mendoza, après avoir été accusés de viol. Si un non-lieu a depuis été confirmé en appel, un recours en cassation reste en cours, maintenant le dossier dans une zone d’ombre judiciaire.

Face à l’ampleur des événements, la Fédération française de rugby a imposé un tournant radical. Un nouveau cadre de vie a été instauré dès novembre dernier, avec des mesures strictes : interdiction de consommer de l’alcool sur les lieux de compétition – sauf exception formellement encadrée – et fin des retours à l’hôtel accompagnés.

Une sécurité renforcée, une liberté contenue

Pour cette tournée en Nouvelle-Zélande, la rigueur est de mise. Raphaël Ibañez, de retour en première ligne du staff, veille personnellement à l’application des règles. Dès leur arrivée à Auckland, les joueurs ont été conviés à un dîner sur l’île de Waiheke, où un verre de vin fut toléré. Retour à l’hôtel avant 22 heures : le décalage horaire de dix heures aidant, aucune dérive n’a été relevée.

Signe fort de la transformation de l’environnement : trois membres du RAID accompagnent désormais la délégation française au quotidien. Leur présence, bien que discrète, a été ressentie dès la sortie du stade samedi, alors que des tensions avec certains locaux alcoolisés ont éclaté.

« Ils ne sont pas là pour faire du babysitting, mais pour assurer la protection de l’équipe », précise le journal L’équipe. Aucun agent n’est armé, mais ils bénéficient de facilités diplomatiques et d’un contact direct avec les forces locales. Une convention avec la FFR rend cette coopération durable.

L’objectif est clair : éviter que le rugby français ne revive un épisode aussi délétère que celui de l’an dernier. Les Bleus, désormais encadrés comme rarement auparavant, poursuivent leur tournée dans une atmosphère où la discipline n’est plus une option, mais une nécessité.

6 Commentaires

  1. Flowrian 7 juillet 2025 at 23h- Répondre

    Le RAID? C’est si dangereux que ça la Nouvelle-Zélande?

  2. Danslaverte 8 juillet 2025 at 08h- Répondre

    Pour les sorties ?

  3. Allez les petits.... 8 juillet 2025 at 09h- Répondre

    Pour la douche et la baignade

  4. Rahan 8 juillet 2025 at 10h- Répondre

    C’est pour empecher les neozelandaises de dire:
    « Jegoutée au Justin bridauradou »
    Mieux vaut prevenir.

  5. Lou provençau 8 juillet 2025 at 12h- Répondre

    Quelle mascarade à la française, avec le français c’est soit rien (99% du temps) soit beaucoup trop (1% du temps)

  6. Ernest Wallon 8 juillet 2025 at 15h- Répondre

    Quand ça dérive ça râle, quand ça prend des précautions ça râle aussi…..
    Dans le même esprit ce serait bien qu’il y ait un encadrement identique pour les sélections de jeunes. Leur présence aurait permis de peut être sauver le jeune Medhi