
Dewald Senekal: « Toulon m’a permis de venir en France en 2009 »
Dewald Senekal: « Toulon m’a permis de venir en France en 2009 »
Le vendredi 30 janvier 2015 à 14:00 par David Demri
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Interrogé par le Midi Olympique, le deuxième ligne Bayonnais, Dewald Senekal a évoqué son arrivée en France et le déplacement de son équipe à Toulon, ce vendredi soir, pour le compte de la 17ème journée du Top 14.
Il remercie notamment le RCT de l’avoir fait venir en France et explique être très lié au pilier Néo-Zélandais Carl Hayman. Extrait
Vous venez de fêter vos 34 ans et votre contrat se termine en juin, pouvez-vous nous parler de votre avenir ?
Pour l’instant, je suis toujours rugbyman professionnel. Il reste dix matchs avant la fin de mon contrat. Pour ce qui est de mon avenir, c’est encore un peu flou. Une rumeur a laissé entendre que j’allais intégrer le staff technique mais rien n’est fait à ce niveaulà. Le président et l’entraîneur attendent de savoir comment va se passer la fin de cette saison. Mais, je pense que je ne serai plus joueur de rugby. J’ai beaucoup demandé à mon corps et je ne peux pas continuer à lui en demander autant car la vie doit continuer après le rugby.
Des clubs seraient à la recherche de joueurs comme jokers Coupe du monde, est-ce une éventualité ?
Mon agent reste ouvert à ce genre de choses mais, dans ma tête, ma décision est prise. J’en ai beaucoup parlé avec Carl Hayman. Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il ne fallait pas faire la saison où l’on ne prendrait plus de plaisir, où la seule motivation serait d’avoir toujours plus d’argent dans les poches. Ça n’a aucun intérêt. Je veux bien terminer ma carrière. Que les gens se souviennent d’un bon soldat pour l’équipe et non pas d’un mercenaire qui jouait pour l’argent. Je m’étais toujours dit que je jouerais tant que je me sentais de faire mon boulot sur le terrain. Maintenant… aski comme disent les Basques (rires).
Vous parliez de votre amitié avec Carl Hayman, quels sont vos souvenirs de votre passage à Toulon ?
J’ai rencontré Carl lors de ma deuxième saison à Toulon et nous sommes très liés depuis. On se parle très souvent et on essaie de se retrouver le plus souvent possible, même si c’est pour prendre un café quelques heures avant un match. Ce sera difficile ce vendredi car nous partons de Bayonne dans la matinée mais j’espère pouvoir aller dans le vestiaire toulonnais à la fin de la rencontre pour boire une bière et partager un petit moment. Pour moi, ce sera aussi la dernière occasion de jouer à Mayol. C’est particulier car ce club m’a permis de venir en France en 2009. Cette année-là, dix-neuf joueurs débarquaient à Toulon dont Jonny Wilkinson.
Depuis beaucoup d’autres sont venus, d’autres sont partis mais Le RCT est devenu une machine guerre. Pensez-vous rester en France après votre carrière ?
Depuis ma venue en France mon objectif est d’être naturalisé. Mon dossier est à la préfecture et j’espère que je vais l’être bientôt. Je veux rester en France et au Pays basque. Ma copine est Basque et je suis très heureux ici. Je suis en train de passer mon diplôme d’entraîneur et j’ai aussi des projets professionnels en France car je monte une entreprise, avec des associés, de logiciels et d’applications mobiles pour des équipes sportives. Et je m’éclate aussi avec les Cadets de l’Aviron. Mais pour l’instant, il me reste dix matchs et je les compte car je ne veux pas en rater un seul. Je donnerai tout jusqu’au bout.
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J’aime ce genre de discours.
Bravo à Dewald Senekal.
A priori super mec