
Les Sharks n’étaient pas venus dans le Var pour faire du tourisme
Les Sharks n’étaient pas venus dans le Var pour faire du tourisme
Le lundi 9 février 2015 à 11:59 par David Demri
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Nous n’irons pas jusqu’à avoir recours à l’anthropologie génétique pour justifier la ressemblance. Mais après avoir passé la journée à leurs côtés, les Sud-africains ont bien des faux airs de Vikings. À l’image des pirates scandinaves qui conquirent un bon tiers de l’Europe ainsi que les Pays-Bas entre les huitième et onzième siècles, les Sharks de Durban n’étaient pas venus dans le Var pour du tourisme, mais pour combattre, conquérir et annexer Mayol : « Nous avons un job à accomplir ici », nous confiait le pilier gauche Tendai Mtawarira quelques heures avant le match. Oh bien sûr, le molosse avait apprécié, un peu plus tôt dans la matinée le petit-déjeuner pris face à la baie de Portissol dans le restaurant le Bard’ô, à Sanary-sur-Mer. Il y avait même poussé la chansonnette en l’honneur de son partenaire de première ligne Lourens Adriaanse qui fêtait ses 27 ans et ri aux éclats avec ses partenaires pendant une partie de quizz musical improvisé. À côté de lui, l’ouvreur Pat Lambie régnait sans partage à la table où l’on jouait au trou du cul. Avec son air de premier de la classe, Lambie martyrisait son trois-quarts centre Williams : « Heimar, tu es le trou du cul. Tu me donnes tes deux meilleures cartes s’il te plaît ? ».
LA RAGE AU VENTRE
Mais au milieu des rires, pointait déjà la rage. Celle du capitaine des Sharks, le talonneur Bismarck du Plessis. Bismarck le bien nommé… non seulement en hommage au 1er chancelier impérial allemand Otto von Bismarck qui fut un acteur majeur de l’unification allemande au XIXe siècle, mais surtout par rapport à l’arme de destruction massive inventée par l’armée allemande en 1940 pour régner sur les mers, le cuirassé Bismarck. Tout comme le vaisseau de guerre, le talonneur est redoutable, massif, impressionnant… et terriblement austère. Regard noir, mâchoire serrée, épaules tendues. En ce jour de match, le visage du frère cadet du pilier Jannie est fermé. Aucune expression, très peu de paroles. Au fond de lui, son dessein est déjà établi : il veut faire tomber le champion d’Europe dans son antre. Son plan ? Martyriser les Toulonnais dans le jeu au sol. Son allié ? Marcell Coetzee, véritable arsenic ambulant qui pollue le moral adverse et ralentit la vitesse de déplacement du ballon. Au point d’attirer les louanges du manager Bernard Laporte qui glissait, facétieux : « Du Plessis et Coetzee peuvent venir quand ils veulent à Toulon ! La porte est grande ouverte ! ». Pas sûr que les coachs des Sharks apprécient l’invitation du manager, qui leur feraient perdre deux de leurs plus féroces guerriers. Mais ils devront bien s’y faire… L’année prochaine, Bismarck et Jannie quitteront Durban pour rejoindre Montpellier. Pour l’heure, les deux techniciens peuvent encore compter sur eux. Et au vu de leur comportement en tribune, on peut imaginer que leurs ambitions pour le prochain Super Rugby sont à la mesure de leur niveau d’exigence : à la moindre erreur de leurs joueurs, Venter et Gold hurlent, s’indignent, balancent des coups de pied dans les murs. De vrais Vikings, on vous dit… Pas ici pour visiter, mais bien pour mettre Toulon à sac…
DES PIRATES BIEN ÉLEVÉS
Mais rassurez-vous : une fois le match terminé, les Sharks redeviennent d’adorables hôtes. Les meilleurs touristes du monde, même, comme en atteste cette scène cocasse : Près d’une heure après le coup de sifflet final, le vestiaire des Sharks se vide lentement. L’ailier Odwa Ndungane en sort, et interpelle un membre de l’encadrement toulonnais : « Excusez-moi, vous auriez des balais s’il vous plaît ? ». Devant la mine déconfite du Toulonnais, l’ailier des Sharks insiste : « Nous avons trouvé ce vestiaire propre. Nous devons le rendre dans le même état ». Avec les remplaçants, l’ailier aux dreadlocks nettoiera le vestiaire visiteur dans ses moindres recoins. Plutôt polis, ces Sharks, pour des pirates…
Source: Midi Olympique
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Pas certain que les du plessis aillent à Montpellier… Quant au fait qu’ils étaient venus pour gagner, nul doute la dessus, mais pas sur qu’ils aient pu tester beaucoup de choses vu qu’ils tentaient toutes les pénalités
Oui parfaitement , ils sont très bien élevés ces « ptis mignons » :tremble: . Picétou :yes: 😉
BIEN ELEVES !! pas si vrai que ça ! en tout cas en ce qui concerne un certain N° 2 qui sort du stade allant vers le bus un certain doigt en l’air et disant FUCK TOULON !!!!!! je m’en souviendrai si celui ci signe au RCT un jour prochain !!!!!!
Un certain Du Plessis ???
Fais un procès…. contre le joueur qui a profaner des insultes….
oh Ça me rappelle Delon….
et Joe VN il avait dit quoi à Toulouse ?? we f*** Toulouse. faut voir le contexte. C’est pas très classe, mais en anglais ça se dit énormément.
bravo à eux, et belle éducation. que nos jeunes en prenne de la graine..les paroles c’est bien. Les actes c’ est mieux. Et la le mec il passe le balais…
Nous n avons pas a rougir de cette défaite , avec une equipe largement décimée , on leur a montré que l on en avez dans le pantalon , a une pénalité près et c est nous qui gagnons le match , bravo a nos rouge et noir !
Sorry je te recopie mais bon deux fois mieux qu’une 😉 :rotfl:
Avec une équipe remaniée le RcT à perdu avec un écart minime il s’en fallait d’une pénalité alors pas de quoi pavoiser
AllEZ TOULON cétou !!
Pas grave on est de la même année et en plus je t apprécie ! :beauty: :-* :rotfl:
POUR MA PART C EST LE RCT QUI EST VAINQUEUR
@lepori marc . t’inquiète je rigolais sur ce coup là aussi . Tu sais ils ont leurs gros défauts également , comme nous autres . :rotfl: Par contre au moment de poser ce post , j’ignorai que Du Plessis avait fait un doigt d’honneur vers les supporters du RCT 😯 . Et ça , je le déplore , c’est clair . Tu as raison de t’en être offusqué . :yes: Respect à toi , Marc .