Image par défaut

Nicolas Sanchez: « Etcheto et Ibanez n’avaient pas vraiment confiance en moi »

Nicolas Sanchez: « Etcheto et Ibanez n’avaient pas vraiment confiance en moi »

Le vendredi 20 février 2015 à 17:31 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ouvreur Toulonnais Nicolas Sanchez a évoqué le match à venir contre l’UBB, ce samedi après-midi.

Il évoque ses années passées à Bordeaux et le peu de confiance qu’avaient en lui les entraîneurs. Il explique avoir joué davantage avec Toulon en quelques mois que durant deux saisons avec l’UBB.

Concernant la confrontation à venir, il s’attend à un match très compliqué face à une belle équipe Bordelaise. Extrait:

Ce match à Bordeaux revêt-il une saveur particulière pour vous ?

C’est un match différent des autres. Ce sera ma première titularisation à Chaban- Delmas. Au cours de mes trois ans passés à l’UBB, je n’ai pas été une seule fois titulaire à Chaban (Sanchez a débuté 4 matchs en tant que titulaire à Musard en Challenge européen, N.D.L.R). Raphaël (Ibanez) et Vincent (Etcheto) n’avaient pas vraiment confiance en moi. Ils pensaient que les autres ouvreurs étaient tout simplement meilleurs que moi. C’était leur choix. Je ne ressens aucune amertume visà- vis d’eux. J’ai depuis longtemps tourné la page.

Pourtant, cela n’a pas dû être facile à vivre de sentir que vos entraîneurs ne vous faisaient pas confiance…

Ce genre de situation n’est facile pour personne ! Quand tu es joueur, tu veux être au maximum sur la pelouse. Alors quand tu joues peu, tu en souffres forcément. Heureusement que j’avais les Four-Nations en ligne de mire. Cette compétition m’a servi de facteur de motivation. Je suis un joueur qui marche plutôt à l’affectif. J’ai besoin de sentir ce soutien chez mes entraîneurs et mes partenaires. Cela facilite grandement les choses une fois sur le terrain.

Justement cette confiance que vous n’aviez pas à Bordeaux, vous l’avez à Toulon…

En à peine quatre mois avec Toulon, j’ai déjà débuté dix matchs. C’est presque autant qu’en trois ans avec Bordeaux (Il a débuté seize matchs, Challenge européen compris, N.D.L.R) ! Je suis là pour apprendre le plus possible. Je veux profiter à fond de cette aventure jusqu’à la fin de la saison. Malgré le retour de Frédéric Michalak, je serai toulonnais jusqu’à la fin de saison. Je veux bien finir avec le RCT en l’aidant à remporter un nouveau doublé.

Qu’avez-vous surtout appris à Toulon ?

Côtoyer quotidiennement des joueurs comme Hayman, Masoe ou Lobbe, m’a enrichi. C’est plus facile pour un ouvreur d’avoir des gars de cette trempe à ses côtés. Ce sont de précieux relais sur un terrain. Ils me déchargent d’une partie de la pression. Je les écoute beaucoup. Je suis quelqu’un de plutôt calme et réservé. Ils m’ont poussé à me faire violence. Je parle plus sur le terrain.

À quel type de rencontre vous attendez-vous face à l’UBB ?

À un vrai match d’hommes. Les Girondins n’ont plus le droit à l’erreur à domicile s’ils veulent se qualifier pour les phases finales. Je trouve que depuis mon départ, cette équipe a surtout énormément progressé devant.

Quelques mots sur votre duel face à Pierre Bernard…

Malgré ce que certains peuvent penser, avec Pierre on s‘est toujours bien entendu. Je n’éprouve aucun sentiment de revanche. J’ai gardé de supers copains à Bordeaux. Je suis toujours en relation avec notamment Avei, Rey, Chalmers et Connor. Je m’attends à ce que Chalmers me chambre par sms avant le match.

Rentrerez-vous en Argentine en fin de saison pour jouer le Super 18 ?

Rien n’est certain. Pour le moment, je n’ai pris aucune décision quant à mon avenir. Je discute avec Toulon mais aussi d’autres clubs. Rester en Europe signifierait faire une croix sur les Pumas. C’est la décision la plus difficile de ma carrière. Je me fixe deux à trois semaines pour décider.

 

Publicité

0 Commentaire