Fabrice Landreau salue le travail de Mourad Boudjellal en matière de recrutement

Fabrice Landreau salue le travail de Mourad Boudjellal en matière de recrutement

Le jeudi 4 juin 2015 à 19:33 par David Demri

3 Commentaires

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fabrice-landreau-n-envisage-pas-perdre-trop-de-points-a-saint-etienne-ce-dimanche-photo-sud-ouestDans les colonnes de L’équipe, Fabrice Landreau, manager de Grenoble, salue le travail du président de Toulon en matière de recrutement. Extrait:

« En regardant ces quatre clubs aujourd’hui, on note une grande diversité au sein de leurs effectifs, avec des joueurs venus de divers horizons, dont beaucoup ont le niveau mondial. C’est encore plus vrai à Toulon qu’ailleurs, parce que c’est exagéré. Mourad Boudjellal a créé un modèle. Quand j’ai vu George Gregan signer là-bas, je n’y croyais pas.

Toulon a changé l’approche que les clubs pouvaient avoir au niveau du recrutement. Avant, on voulait prendre les meilleurs Français. Désormais, on va chercher des pointures internationales qui ne jouent plus dans leur sélection, et sur lesquelles on peut faire de l’image. Tout le monde a emboîté le pas, même Pau ou Toulouse, dont la belle formation ne suffit plus, et qui a fait signer des joueurs comme Luke McAlister. Pour les clubs du bas du classement, c’est une course infernale, difficile à suivre. Car on est aussi entré dans une autre dimension des salaires.

A Toulouse et Clermont, ce que je retiens c’est la stabilité au niveau des entraîneurs et des effectifs. Il y a eu des arrivées, mais pas par vagues. Toulouse par exemple, fait régulièrement prolonger des joueurs sur des contrats de trois ou quatre ans. Le Stade-Français avait cette stabilité aussi, mais Michaël Cheika a tout cassé et il a fallu plusieurs années pour rebondir. Avant ça, Max Guazzini avait ouvert une nouvelle ère pour le rugby. Je l’ai connu en 1988 et il avait déjà sa vision du rugby: les maillots, la vie dans le stades, la féminisation. Dès qu’il a repris le Stade-Français en 1992, il a mis ses idées en application. Et ça a marché ! Il a changé l’état d’esprit conservateur du rugby. Ce dont on s’est rendu compte ensuite, c’est de l’importance de l’économie.

Aujourd’hui, les clubs ne sont plus dirigés par des initiés, mais par des industriels, avec des nouvelles méthodes. L’humain s’en va. C’est la rançon du succès, mais c’est une étape indispensable. Il ne faut pas avoir peur. »

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3 Commentaires

  1. marcociti 4 juin 2015 at 19h- Répondre

    Alors je t’explique un truc mec. Quand tu fais signer un joueur de 31 ans pour 2 ans, le prolonger de 3-4 ans signifie qu’il jouera jusqu’à 36-37 ans. Combien de joueurs jouent encore ne serait-ce qu’à 34 ans au très haut niveau, genre champion d’Europe? Si on regarde les joueurs plus jeunes qui jouent pas mal, la durée est là. N’est-ce pas Chilachava qui a le contrat le plus long actuellement? Oh, un jeune, comme par hasard. Ou alors un Tuisova? Encore plus jeune! Alors oui, O’Connel ne devrait pas être prolongé 3-4 ans. Vilain Mourad de ne pas faire jouer de quarantenaires!

  2. qebi831 4 juin 2015 at 19h- Répondre

    Moi je trouve sa vision plutôt saine et il regarde vers lavenir de notre sport de manière positive….il nest pas comme tous ces ringards passéistes qui gèrent le rugby français aujourd’hui…avec le résultat que l’on connaît.

  3. farci83 5 juin 2015 at 06h- Répondre

    Je pense qu’il doit avoir des vues sur un de nos joueurs et qu’ il encense mourad pour le récupérer