Mathieu Bastareaud: « On s’est quand même pelés pour être ici ! »

Mathieu Bastareaud: « On s’est quand même pelés pour être ici ! »

Le lundi 14 septembre 2015 à 17:33 par David Demri

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mathieu-bastareaud2Le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud estime que l’équipe de France devra surtout se concentrer sur son jeu et faire preuve de beaucoup d’humilité pour espérer démarrer la Coupe du monde par une victoire, le 19 septembre face à l’Italie.

Mathieu, l’excitation est-elle montée d’un cran depuis votre arrivée en Angleterre?

Disons que quand on voit le terrain d’entraînement, l’accueil des gens, tous ceux qui encadrent la compétition, on sait qu’on entre dans une nouvelle dimension. Ça y est, ça commence, quoi! C’est quelque chose qu’on attendait. On s’est quand même pelés (sic) pour être ici!

Que devez-vous craindre de cette équipe d’Italie que vous affronterez en ouverture de la compétition?

Comme à chaque fois qu’on joue contre elle, le danger serait de ne pas la respecter, de la sous-estimer. Cette équipe a quand même pas mal évolué ces dernières années. C’est une formation très accrocheuse. On a l’habitude de la jouer pendant le tournoi des Six Nations. On connaît ses points forts et ses points faibles. Il faudra surtout se concentrer sur ce qu’on doit faire.

Sa ligne de trois-quarts n’est pas réputée pour faire partie de ses points forts…

Derrière, pff… C’est quand même une équipe qui essaie de bien jouer au rugby. Après, on a repéré certaines choses en défense qu’on pourra exploiter, mais que je ne vous révèlerai pas aujourd’hui (sourire). Je le répète, mais il faudra surtout avoir confiance en notre plan de jeu. Il faudra être persuadés à 200% que ce qu’on tentera marchera.
«Savoir s’il y a Pierre, Paul ou Jacques en face, ce n’est pas trop notre problème»

La blessure de Sergio Parisse change-t-elle quelque chose pour vous?

Sergio est un plus dans n’importe quelle équipe, on ne peut pas le nier. Après, savoir s’il y a Pierre, Paul ou Jacques en face, ce n’est pas trop notre problème. Ce n’est pas ce qui changera notre façon de jouer ou notre plan de jeu. Pour eux, en revanche, c’est sûrement plus compliqué, parce que Sergio est un sacré joueur.

Votre dernière victoire à Rome face à ces Italiens (0-29), en mars dernier, peut-elle peser sur cette première rencontre du Mondial?

Ce match intervenait après celui contre le pays de Galles (13-20) et la gueulante de Philippe (Saint-André). On se devait d’avoir une réaction, d’autant que les Italiens nous attendaient avec les dents longues. On les avait pris avec beaucoup de sérieux. Je me souviens qu’on avait un peu galéré en début de match avant de parvenir à garder le ballon et à leur mettre la pression sur du jeu au pied. Après, ça s’était décanté. Mais chaque partie est différente. On pourra peut-être se baser sur ce match-là en termes d’état d’esprit, mais après, ce sont les 15 ou les 23 joueurs de notre équipe qui seront sur le terrain qui feront que cette rencontre ressemblera à la précédente ou pas.»

Source: lequipe.fr

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