Le troisième ligne Toulonnais Mamuka Gorgodze est plutôt discret dans les médias.

Interrogé par Var-matin, l’international Géorgien avoue ne pas aimer parler dans la presse. Extrait:

« Je n’aime pas trop parler dans la presse. Surtout après un match comme ça. »

Mais il a décidé de faire un effort pour cette fois-ci. Il s’est livré sur la victoire face à Clermont et son début de saison, mais également sur ses doutes.

Dans un premier temps, Mamuka Gorgodze ne le cache pas: la victoire à Clermont est extraordinaire. Extrait:

« Toute l’équipe a de quoi être fière. Gagner à Clermont, c’est déjà beau, mais gagner comme ça, c’est extraordinaire. »

Il regrette d’avoir été blessé durant de nombreuses semaines la saison dernière. Ces blessures ne lui ont pas permis d’enchaîner les prestations. Extrait:

« J’ai toujours eu de l’ambition. L’année dernière j’en avais également. Mais il y a ici une grosse concurrence et de gros joueurs à mon poste. C’est comme ça… L’année dernière je n’ai pas eu de chance. Cette année, on verra. L’année dernière j’avais vraiment beaucoup d’envie, mais j’ai enchaîné tout de suite après Montpellier sans vraiment me reposer. C’est sans doute ce qui m’a valu de me blesser. »

Par ailleurs, il avoue avoir été tenté de quitter le club à l’issue de la saison dernière étant donné son faible temps de jeu au RCT. Mais après réflexion, il a choisi de poursuivre l’aventure dans le Var. Extrait:

« J’ai pris un recul en me disant que ce n’était que la première année et que j’avais beaucoup été blessé. Pour l’instant, ça ne se passe pas forcément très bien, mais je ne peux rien dire après un seul match. On verra comment ça va tourner. Je n’aime pas les joueurs qui parlent trop vite. J’ai toujours été 100% Toulonnais. Après, j’ai eu des blessures qui m’ont empêché de jouer. Et puis il y a le coaching, les choix de l’entraîneur. Que tu le veuilles ou non, c’est toujours lui qui décide. »

Mamuka Gorgodze explique également adorer jouer aux côtés de plusieurs Géorgiens à Toulon, tels que Levan Chilachava ou encore Konstantin Mikautadze. Extrait:

« Nous sommes une équipe. Par principe on ne sépare pas les joueurs ici. Mais je dois être honnête: ça me plait. »

Pour conclure, il évoque le talonneur Géorgien Iuri Natriashvili arrivé à Toulon il y a quelques semaines, en tant que joker médical de Paul O’Connell. Extrait:

« Iuri Natriashvili ? Je le connais bien. On a joué en moins de 19 ans ensemble. C’est un super joueur, agressif, explosif. On verra comment ça se passe pour lui. »